Installée dans son exploitation, à la Basse Araize, Astrid Cadet a connu les premières naissances au printemps. Toutes les chevrettes ont un nom commençant par U. Seize petites femelles sont nées et restent, pour agrandir le cheptel composé des mères, 27 chèvres alpines. Les petits mâles sont destinés à l'engraissement.
Elle a gardé la structure de l'ancienne exploitation : murs et toiture préservés, sol cassé, bétons refaits et une aire paillée close installée. Le quai de traite est accessible aux chèvres, Astrid Cadet bascule le pont-levis et les chèvres montent sur la plateforme de traite, une fois par jour, le matin. L'après-midi, elles sont menées au pâturage, où elles se régalent d'une végétation fraîche et variée. L'exploitation dispose de 23 ha de pâturage en fermage.
Après la traite, Astrid Cadet s'occupe de la transformation, dans son laboratoire.
Les premiers fromages
Quelque 55 à 60 litres deviennent des yaourts, du fromage blanc, de la faisselle, des fromages frais et affinés (crottins, petits bouillé, p'tits bouchons et surtout la tomme). Astrid Cadet a longtemps réfléchi à ce projet d'installation. Ingénieur en agronomie, elle a été employée dans un service de recherche et de développement. Elle a repris la formation spécialité élevage caprin, un an en alternance chez des éleveurs transformateurs. Malgré un gros investissement, entre soins aux chèvres, transformation, surveillance des fromages (deux passages jour pour les retourner), elle ne regrette pas : "Les chèvres sont des animaux attachants, curieux, je les aime et je suis aussi un peu chèvre… quelquefois… !"
Pratique : Chèvrerie de la Basse Araize. Tél. 06 15 30 33 69. Vente à la ferme le mercredi et le samedi de 14 h 30 à 17 h, le jeudi de 16 h à 19 h.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.