Segré. Des chatons sauvés après avoir été jetés dans une poubelle à verre : "Ils semblaient affamés"

Mardi 1^er août, vers 16 h, comme révélé par nos confrères du Courrier de l'Ouest, la police municipale de Segré-en-Anjou-bleu a été alertée par un appel téléphonique d'une riveraine inquiète d'avoir entendu des miaulements depuis un conteneur à verre près du cimetière à Segré.

Une riveraine donne l'alerte

Dépêchés sur place, les agents municipaux ont tenté d'attraper les chats, en vain.

« Cette dame passait sûrement déposer ses déchets dans la poubelle à verre lorsqu'elle a entendu des bruits de chatons. Il nous fallait ouvrir la trappe mais nous n'avions pas accès aux chats. Nous avons contacté Anjou bleu communauté pour savoir s'il était nécessaire de renverser la poubelle. On nous a dit que c'était trop dangereux pour la vie des animaux », détaille la police municipale.

Par chance, un camion de pompier du centre de secours est passé au même moment dans la rue. Finalement, ce sont les pompiers eux-mêmes qui ont essayé, pendant près d'une demi-heure, d'attraper les deux chatons avec une perche.

Les animaux étaient visibles depuis la petite ouverture de la poubelle.

Ils ont réussi à forcer l'ouverture, avec l'accord de l'agent de service déchets, et sont parvenus à attraper les jeunes félins âgés d'à peine quinze jours.

Abandon sur un site de point d'apport volontaire

« Ils avaient encore les yeux fermés, ils semblaient être affamés. Ils étaient si petits que les pompiers ont voulu les garder mais on ne pouvait pas les biberonner », précise la police municipale. Les agents de sûreté les ont conduits au cabinet vétérinaire « sans savoir s'ils allaient être viables encore longtemps du fait qu'ils ne puissent pas être nourris. Mais en fin de journée une famille d'accueil s'est présentée pour les prendre en charge. »

Sur ce site de point d'apport volontaire, il n'y a pas de système de vidéosurveillance, ce qui pourrait compliquer l'appréhension des auteurs de ce cruel abandon. À noter que l'abandon d'animaux dans la nature est illégal, et qu'il peut, dans ce cas précis, être puni par la loi de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende.