Elle a un petit côté Antoine de Maximy. Même si elle n'emporte pas plusieurs caméras quand elle voyage, comme le ferait ce journaliste célèbre pour son émission J'irai dormir chez vous, Marie-Geneviève Paillard aime provoquer la rencontre avec des inconnus et se rendre dans des endroits inattendus.
Cette propension à la découverte et à l'échange avec l'autre, cette habitante de Marigné-Peuton l'a racontée dans un livre qui retrace un voyage effectué en Australie entre le 15 décembre 2016 et le 6 mars 2017. Avec la complicité de Marie-Jo Tribondeau, une amie qui vit à Quelaines-Saint-Gault, elle vient de terminer de compiler ses souvenirs de ce séjour sur 120 pages avec des photos.
« Mon fils, Bruno Paillard, a passé trente ans en Australie. Depuis, il est revenu en France et habite à Préaux. Mais quand vous avez des enfants à l'étranger, vous allez les voir. Pour ce voyage, nous étions un groupe de cinq personnes qui ont vécu des choses similaires. En fait, on était tous veufs », explique Marie-Geneviève Paillard.
Un groupe soudé
Ce groupe était composé de Daniel Moreau, Henri Geslin, Marie-Christine Duveau et Marie Jo Tribondeau.
Entre ces cinq-là, en effet, pas besoin de parler beaucoup pour se comprendre.
« C'est un lien qui nous a soudés. »
Ce voyage est synonyme de nombreux souvenirs pour Marie-Geneviève Paillard. Même si aucun des membres de cette petite troupe ne parlait anglais, ils ont su se débrouiller, parfois au culot.
« Une fois, notre GPS s'est arrêté. On était au milieu de nulle part. On a vu une barrière. On l'a ouverte, on est entrés puis on l'a refermée. Après 18 km de piste, on est arrivés chez des gens. C'était le 1er janvier. Ils nous ont accueillis très gentiment et ils nous ont fait visiter leur ferme. On a vu leurs taureaux, des Angus. Nous, on est des terriens, alors on s'intéresse aux fermes. Pour moi, c'est le meilleur souvenir de ce voyage », raconte Marie-Geneviève.
Au gré de leurs pérégrinations australes, les membres du groupe ont créé des liens avec des Australiens, dont certains sont ensuite venus en France ; une véritable petite communauté née des rencontres qu'ils ont su provoquer.
Recherche d'un traducteur
Alors que ce livre, qui n'a pas vocation à être publié, est achevé, Marie-Geneviève Paillard veut lancer un appel. Elle recherche une personne qui pratique suffisamment bien l'anglais pour être capable de le lui traduire. Le but : envoyer le livre aux amitiés nouées sur leur chemin.
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