« C'est sacré ! » Plusieurs centaines de fidèles sont venus avec leur chaise derrière la Chapelle Pomme-Poire pour la procession du 15 août.
À l'issue de la messe, après avoir remercié les hommes et femmes d'Église qui ont officié tout au long de cette célébration, Josiane Chauvin, la présidente de l'association de sauvegarde de la chapelle, remercie l'une de ses bénévoles : « Merci à la maison Gaubert-Lardeux qui nous prête la sono gratuitement depuis de très nombreuses années. »
Et pour cause, Éliane Gaubert-Lardeux, qui a assuré le son tout au long de la messe est très attachée à la chapelle Pomme-Poire.
« Quand mon fils est né, je l'ai fait baptisé à la chapelle en 1968. C'était la dernière fête qui avait eu lieu avant sa fermeture », se souvient-elle.
Et de poursuivre : « À partir de 1987, on a toujours fait partie de l'association. Je suis trésorière depuis le tout début. »
L'association de sauvegarde de la Chapelle Pomme-Poire fait perdurer les traditions.
Des pommes locales
Après la procession devant la Vierge, restaurée cette année, les fidèles ont pu boire le verre de l'amitié.
« Il n'y a pas de jus de fruit ? », demandent certains. « Au départ, le pot c'était avec un verre de cidre ou de jus de pomme. On avait formé une coopérative au début des années 2000 », retrace Roger Esnault. « Chapelle Pomme-Poire ça parle quand même ! », plaisante-t-il.
Ancien vice-président, il est investi dans l'association depuis de très nombreuses années. « J'y suis depuis une trentaine d'années. » En même temps, comment ne pas en faire partie quand on vit si près. « On habite à 2 kilomètres et ce chemin arrive chez nous », montre-t-il. Et d'ajouter : « On est des voisins ».
Encore aujourd'hui, Roger Esnault continue d'œuvrer pour la chapelle.
« Je m'occupe surtout des travaux, nettoyer autour, suivre le chantier »
Et son épouse est, elle aussi, une fidèle de Pomme-Poire. « Ma femme a des souvenirs encore plus loin que moi parce qu'elle venait en procession à la communion. » Et cette dernière de préciser au loin : « On se rassemblait de toutes les communes. »
Un autre souvenir lui revient alors : « Quand on était gamines, on décorait la chapelle. On n'avait pas le droit », sourit-elle. Mais, chut, ça, il ne faut pas le dire...
Par ailleurs, Jean Luard a sorti un livre retraçant l'histoire de la Chapelle Pomme-Poire. En vente au prix de 15 euros, les bénéfices seront reversés pour la restauration de la chapelle.
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