Le week-end de l'Assomption est un gros week-end pour les forces de l'ordre.
« Dans le cadre du plan estival pour la sécurité routière, nous intensifions les contrôles et la présence sur les différents axes routiers » déclare Anny Pietri, sous-préfète de l'arrondissement de Segré.
Et de poursuivre : « Aux alentours de la période du 15 août, généralement, nous déplorons beaucoup d'accidents de la circulation. »
Un constat également partagé par Yann Favennec, commandant en second de la compagnie de gendarmerie de Segré. « On rentre dans un week-end décisif du 15-Août. On en a deux dans l'année : Pâques et le 15-Août, ce sont deux week-ends qui sont très observés parce que très accidentés. »
De la prévention
Par leur présence, les gendarmes souhaitent réduire ce risque. « L'objectif est toujours le même : éviter qu'un week-end de vacances ne se transforme en drame qui vous brise une vie », explique Anny Pietri.
Les forces de l'ordre ont ciblé un certain nombre d'infractions pour ces contrôles.
« Parmi les plus dangereuses : on a l'alcoolémie au volant, les stupéfiants, la vitesse, et une part grandissante liée à l'inattention. Je veux parler du téléphone, pas seulement à l'oreille, mais également sur les genoux », détaille la sous-préfète.
Et Yann Favennec de le confirmer : « On le voit sur nos contrôles. Aujourd'hui, il y a vraiment une addiction au téléphone avec une vie sociale qu'on souhaite maîtriser à tout instant. »
Encore trop d'accidents
En termes d'accidents, cela vient confirmer une tendance générale.
« Depuis le début de l'année, on n'a pas diminué malheureusement le nombre de blessés sur nos routes. Au contraire, ça se maintient à un niveau trop élevé », déplore le commandant en second.
Depuis le 1er janvier, la compagnie de gendarmerie de Segré dénombre 27 blessés graves, et dernièrement un mort.
« Ce sont des chiffres qu'on doit absolument amener à la baisse et ça passe par une présence dissuasive », clame le gendarme.
Les contrôles routiers menés sont là aussi pour essayer d'inverser la tendance. « Nous allons faire à la fois de la pédagogie, de la sensibilisation, mais aussi des sanctions », précise Anny Pietri.
L'amende et/ou le retrait de points est l'ultime recours.
« Un contrôle n'a de sens que s'il est pédagogique, qu'on relève ou non une infraction », conclut Yann Favennec.
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