Étaient bien représentés ceux du berceau de la race, la Mayenne, le Maine-et-Loire, la Sarthe ; et d'autres venaient de plus loin, d'Ille-et-Vilaine, de Normandie, de l'Eure, de l'Oise, de Loire-Atlantique, du Loir-et-Cher, et même de Hollande.
« C'était le retour aux sources à Château-Gontier », a insisté, enjouée, Ophélie Priault, la directrice de la Sica, cheffe d'orchestre du concours national.
180 animaux
Ophélie Priault et son équipe ont assuré. « Cette ville est une terre des concours agricoles. Depuis plus de 35 ans que je viens, je peux l'affirmer, ce concours a été extra. Le retour est réussi, tant par la qualité des animaux que par l'excellent travail de tout le staff », a déclaré le jury, Christian Perrin. Dans la halle polyvalente Saint-Fiacre, près de 180 taureaux, vaches, génisses et veaux ont été présentés, sous une chaleur accablante. La solidarité et la joie de se retrouver se lisaient sur les visages des éleveurs. Particulièrement heureux, Damien Clémenceau, éleveur en fin de carrière, le président du syndicat de la Rouge des prés en Mayenne, tenait à ce concours : « C'était important de l'accueillir à Château-Gontier, on a un bel espace. Cela remontait à 2005. Cela a demandé un gros travail en amont, et de la persévérance pour trouver des aides. » Le juge Perrin a complété : « La Rouge des prés n'est pas morte, elle s'ouvre même à l'international aujourd'hui. » Tous ont partagé le repas en fanfare.
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