La piscine de Châteauneuf a été ouverte le 28 avril 1973.
« J'ai suivi l'installation des moteurs d'aspiration etc., ce qui fait que je gérais la partie technique aussi », explique Guy Lebrun, qui a été maître-nageur des décennies.
« Mes parents qui étaient du territoire m'avaient envoyé un courrier disant qu'une piscine allait être créée alors que j'étais maître-nageur à Fontainebleau », explique-t-il.
Volonté politique
La piscine est non couverte et dotée de deux bassins (un de 25 m de long et un autre de 12,5 m).
Elle ne fait pas partie du programme des 1 000 piscines lancé par l'État en 1969, comme beaucoup le croient.
« Les élus voulaient absolument un bassin de 25 m de long, traditionnel et d'un carrelage. Or dans le programme 1 000 piscines, elles devaient être réalisées avec des liners et étaient plus courtes », explique l'ex maître-nageur et éducateur sportif.
De ce fait, elle n'a pas bénéficié de subventions nationales.
Une seule sera obtenue (30 000 francs) pour un coût total de 600 000 francs.
« Comme elle a coûté cher, les élus ont décidé de voter des tarifs pour les scolaires qui venaient y apprendre à nager, au grand dam de certains », se souvient Guy.
Depuis, pour les scolaires, c'est gratuit, le coût étant pris en charge par la municipalité des Hauts-d'Anjou.
« On finance également les écoles du territoire qui se tournent vers d'autres piscines car nos créneaux, qui dépendent aussi de la météo vu qu'elle n'est pas couverte, ne suffisent pas toujours. »
Une piscine dans la Sarthe
Cette piscine a vu le jour après la disparition de la piscine créée « en 1922, dans la Sarthe. Il y avait deux bassins réalisés avec des bordures en bois, explique l'adjointe aux sports Marie-Jeanne François. Elle a disparu en 1950. Mais la population souhaitait continuer à pouvoir apprendre à nager. »
Maryline Lézé explique que si cette piscine existe toujours et si elle peut fêter ses 50 ans, contrairement aux piscines de communes voisines, « c'est qu'elle a bien été entretenue. »
On le sait, son avenir est incertain. Maryline Lézé revient sur ce dossier majeur et adresse un message (lire ci-contre).
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