Déjà venu en 2022, Anthony Jeannière, 34 ans, fait partie de ceux qui ont choisi de se faire tatouer dans le Village du V and B Fest', vendredi 25 août, à Château-Gontier (Mayenne). "C'est la première fois que je me fais tatouer sur un festival", explique l'homme venu depuis Quimper. "C'est plus solennel dans un salon de tatouage, ici c'est festif. Tu peux partager ton tatouage avec d'autres gens, te faire charrier, etc."
C'est également la première fois qu'il se fait tatouer dans un bus transformé en salon de tatouage mobile, le bus Inkigaï. "Ça fait du bien de se sentir reconnus dans notre secteur", expliquent Klément Ciannerella et Cha Henn, les deux tatoueurs vivant à Bourg-l'Évêque. Ils ne fonctionnent que sur flashs (dessins), par soucis de temps. Sans compter les festivaliers qui passent à l'improviste, ils ont au minimum une dizaine de rendez-vous par jour.
Anthony fait partie de ces visiteurs arrivés "au culot".
Anthony était la deuxième personne que Cha a tatouée lors du V and B Fest'. - Charlie Creteur
"Avec ma femme, on est arrivés vers 13 h sur le site". Il a jeté son dévolu sur l'un des flashs dessiné par Cha, une pinte de bière qui mousse. Il s'agit de son quatrième tatouage. "Dès qu'on le fait, on devient accro", poursuit celui qui est boucher depuis 18 ans. "Un tatouage permet de figer un moment de notre vie, illustrer un souvenir, un événement". S'il n'a pas caché ses légers moments de souffrance, il n'a pas boudé son plaisir à la vue du nouveau tatouage, au niveau de ses côtes. "Après un tatouage, on se sent libéré mais aussi assoiffé". Cha a fait une réduction à Anthony en échange d'une bière offerte pour elle et Klément.
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