Historique - Damien Jahier a retracé le parcours de ce festival où la première édition "restera à jamais à Craon. Sans elle, la suite n'aurait peut-être pas eu lieu." Et d'expliquer que "Le déficit avait été de 500 000 €." Ajoutez à cela le Covid et deux éditions sans festival, puis l'achat du site de la Maroutière avec les énormes travaux réalisés pour la deuxième édition qui passait, qui plus, à trois journées, c'est dire la confiance des dirigeants de V and B.
La machine V and B Fest' - De trois salariés à temps plein le festival est passé à douze, "et on compte continuer à structurer". Côté partenaires, cela grossit aussi. De 80 à la première édition, ils sont désormais 300. Et 52 % sont des Mayennais. Pour cette troisième édition, 2 200 bénévoles étaient par jour sur le site. "Enfin aujourd'hui c'est 2 000, car on a un peu de perdition..." explique Bérengère Battin, la responsable de ce volet. Plus de 1 000 repas ont été servis par l'Iliade aux bénévoles.
120 000 - Pour cette troisième édition, 120 000 festivaliers ont été reçus (avec le village). "Un mois et demi avant les dates, nous étions complets." Et d'ajouter : "Cette année, on a encore passé un cap. Le but était de confirmer l'édition passée, en corrigeant les points négatifs : la téléphonie et la circulation. Le pari est réussi."
Les problématiques des JO 2024 - "Après la confirmation de cette année, on va essayer l'an prochain de consolider, sans s'enflammer. On va repérer les points négatifs et les corriger aussi. Les J0 de Paris amèneront des problématiques de matériels et d'hommes." Les services de gendarmerie seront certainement sollicités pour les JO, alors "peut-être on en appellera à des sociétés privées pour les routes."
Damien Jahier parle de nouveauté l'an prochain au niveau de la scénographie. Les dates seront les 23, 24 et 25 août 2024. Côté programmation : "On a des pistes pour des Américains."
Agrandissement ? - Il ne s'en cache pas : "Le site peut nous permettre de faire ce que l'on veut. Il serait cependant hautain de dire qu'on va talonner le plus gros festival de France (Les Vieilles Charrues). Nous allons continuer à apprendre. Cependant, on sait jusqu'où on veut aller. Mais il est trop tôt pour le dire", explique le directeur qui indique malgré tout vouloir étoffer le nombre de scènes pour accueillir davantage de style de musique.
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