Vendredi 25 août, à l'appel du syndicat Force ouvrière, une partie des salariés des Résidences du Val d'Oudon étaient en grève. Cela comprend quatre résidences pour personnes âgées : les Tilleuls à Sainte-Gemmes-d'Andigné, le Parc à Segré, les Charmes à Saint-Martin-du-Bois et Félicité à Marans, ainsi que la cuisine centrale.
Près d'une cinquantaine de salariés et de soutiens se sont rassemblés dès 9 h, à l'Ehpad des Tilleuls, afin de montrer leur opposition au plan de retour à l'équilibre de la direction. Celui-ci inclut notamment 22 suppressions de postes.
Ils étaient présents de bon matin, alors que se tenait le conseil d'administration des Résidences du Val d'Oudon, auquel ils se sont invités sans heurt avant de repartir, permettant à la réunion de se tenir.
« Je comprends vos inquiétudes, je comprends votre présence. Vos inquiétudes sont légitimes. Ce sont aussi les nôtres », leur a par ailleurs lancé Geneviève Coquereau, présidente du conseil d'administration en tant que maire de Segré-en-Anjou-bleu.
Au conseil d'administration
Les représentants du personnel ont tenu à faire une déclaration liminaire avant le début de la réunion.
Le syndicat Force ouvrière s'étonne de l'« urgence imposée par la direction », pour ce plan de retour à l'équilibre financier. Et Frédéric Dauvier, secrétaire du syndicat, d'interroger : « En plein été, alors même que le secrétaire du syndicat et une partie des militants FO étaient en congés, convoquer une réunion des représentants du personnel, était-ce aussi urgent ? »
Concernant les 22 suppressions de postes, pour FO, la réponse est claire : « Ce n'est pas aux agents de payer l'addition. »
Et d'argumenter : « Comment considérer que nous sommes trop nombreux, alors qu'il y a quelques mois nous transformions des contrats aidés en CDD ? Comment accepter de remettre en cause la qualité de la prise en charge des résidents, largement mis à contribution quand on connaît le prix de leur séjour ? »
Malgré le vote du plan de retour à l'équilibre financier par 6 voix pour, une contre et une abstention, les représentants du personnel ne comptent pas en rester là. « Force ouvrière mettra tout en œuvre pour empêcher la suppression des postes et les réorganisations envisagées. Ça s'appelle un plan social ! », dénonce Frédéric Dauvier.
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