« Le challenge Piverdie est virtuel », explique Benjamin Coulonnier, fleuriste à Pouancé (Maine-et-Loire). Et de préciser : « On crée tout ici en magasin et on envoie des photos directement au concours. Après c'est noté par un jury de professionnels et une autre partie par le public avec Facebook. »
Le fleuriste, de bientôt 27 ans, connaît déjà un peu la compétition pour avoir tenté sa chance en 2022. « Je l'ai déjà fait l'an passé, une première fois. J'avais fini 4e ! »
Une deuxième participation
Cette année, il recommence. La seule différence : il est accompagné de Louane Ginder, son apprentie.
« C'était sa première année d'apprentissage et il fallait qu'elle présente quelque chose pour son examen », retrace Benjamin Coulonnier.
Et son apprentie de poursuivre : « J'ai choisi de présenter le concours pour mon chef-d'œuvre, dans le cadre de mon examen de CAP à l'oral. »
Elle a embarqué son maître d'apprentissage dans ce défi.
« Je n'étais pas forcément parti pour le faire cette année », se souvient Benjamin Coulonnier. Et Louane Ginder d'ajouter : « Comme c'est grâce à lui que je veux le faire, je voulais qu'il le fasse avec moi. »
Ils concourent toutefois dans deux catégories différentes : Benjamin Coulonnier en senior et Louane Ginder en junior.
Cette année, le thème c'est Pixar. Ils ont donc dû choisir un film. « J'ai choisi Buzz l'éclair », affirme le maître d'apprentissage « Et moi, Vice-versa », rebondit son apprentie.
Pour la première épreuve, ils ont dû faire un bouquet en fonction du film. « C'est très très libre. On a pioché quelques idées, les couleurs, des images qui nous inspiraient et puis un peu les techniques de ce qui se fait dans le métier. Plus il y a de technique, plus on a de chances d'être sélectionné », confie Benjamin Coulonnier.
Qualifiés pour la seconde étape
Les résultats de la première étape sont tombés le 24 août. Ils se sont tous les deux qualifiés pour la suite du concours.
« Maintenant on va créer pour la seconde. Les photos sont à rendre pour le 17 septembre. On doit faire une manchette, recouvrir tout un bras avec des fleurs sur un film Pixar. On peut changer de film ou garder le même », se projette Benjamin Coulonnier.
Et de rappeler la notation : « La première étape c'était 60 % pour le jury et 40 % le public et là ce sera 50-50. »
Pour sa deuxième participation, le fleuriste a forcément un petit objectif : « Faire mieux que l'an dernier, c'est-à-dire terminer dans les trois premiers. » Les résultats finaux seront annoncés le 2 octobre à Tours lors du salon national des fleuristes.
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