Lors de la présentation des animations des 50 ans de la piscine, Maryline Lézé, maire des Hauts-d'Anjou a évoqué ce dossier.
« Nous savons que nous avons un souci avec la piscine. Nous ne sommes plus aux normes, rien que pour l'accessibilité déjà, mais on peut aussi ajouter les vestiaires, les équipements, etc. Ce qui fait que dès qu'on voudra toucher à quelque chose, on sera obligé de refaire tout aux normes », explique Maryline devant Carine Gaies du collectif Touche pas à ma piscine.
« On réfléchit donc à comment anticiper demain car nous savons que cette piscine aura une fin un jour. Il faut réinventer un modèle. Pour l'heure, on continue son entretien qui a toujours été de qualité puisqu'elle existe toujours, contrairement à d'autres. »
Mais elle est claire : « Il faut de la cohérence des politiques publiques. On a voté des pistes cyclables et axé sur la mobilité au niveau intercommunal, mais faut-il encore qu'il y ait un intérêt à les créer. Cet intérêt passe par la conservation des équipements dans les polarités. Les Hauts-d'Anjou ne pourront pas construire seuls une piscine. Il faut qu'il y ait une volonté politique pour maintenir les équipements en milieu rural. »
Elle rappelle qu'une piscine c'est un acteur social, de santé, de sport, d'attractivité des territoires mais aussi d'éducation « puisque le savoir nager est dans le référentiel de l'éducation. »
L'édile indique avoir multiplié les rendez-vous avec divers partenaires (la communauté de communes, le député François Gernigon...) pour évoquer ce dossier.
« On interpelle, on travaille. »
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