Créateur du couteau « l'Anjou », Antoine Faucheux s'est installé en Mayenne en 2012, en créant la Coutellerie du Maine Anjou. Il a démarré son activité par l'affûtage en se déplaçant chez les particuliers. En 2013, il a ouvert un atelier à Villiers-Charlemagne. En 2014, il le transfère dans son garage à Fromentières. En 2018, la Coutellerie du Maine Anjou s'est implantée à l'écluse de Neuville, à Saint-Sulpice.
3 000 couteaux par an
En 2020, une deuxième boutique est créée à Angers. Comme à Neuville, Antoine Faucheux y propose de découvrir le métier de coutelier, d'apprendre à faire soi-même son couteau à travers des stages. « Un couteau, c'est un bon cadeau. » Les modèles sont variés : couteaux pliants, de cuisine, de table, kit fabrication de couteau, étuis. L'activité se porte bien : 3 000 couteaux en manche à bois, à partir de 110 €, sont proposés par an. « On a de plus en plus de stagiaires », avoue-t-il. « Les gens viennent parfois avec leur propre bois issu d'une poutre, d'un instrument de musique. »
La Coutellerie vient de se lancer dans la production du couteau mayennais, en manche métal, vendu 60 €, avec l'emblème de la localité sculpté dessus. « On a une demande pour les cadeaux souvenirs, la revente dans les commerces et offices de tourisme. On a de plus en plus de visiteurs en boutiques, 5 000 personnes par an. Il a fallu fabriquer plus de couteaux. »
D'où l'idée de développer la logistique. Un atelier sera dédié à la fabrication de couteaux dans le bourg de Saint-Sulpice. « La commune nous louera l'ancienne grange, en face de la mairie, un espace de 130 m2 environ », déclare Antoine Faucheux. « On gardera la boutique à l'écluse. » La Coutellerie du Maine Anjou emploie sept salariés.
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