Au lendemain des 30 ans de l'association Trait-courses, la ferme de la Fouardière, située à Sainte-Gemmes d'Andigné, près de Segré (Maine-et-Loire), a accueilli HK, dimanche 3 septembre. Rencontre avec le chanteur qui fait le tour des fermes.
Comment s'est passé ce troisième bal populaire de la tournée ?
Il y a de la magie dans les bals paysans. C'est un retour à l'essentiel : ce lien entre la culture et l'agriculture paysanne, celle qu'on aime qui respecte la terre, le vivant, qui crée du lien entre les gens. Il y a du sens et du plaisir, et du bonheur d'une certaine manière.
Vous faites un tour des fermes ?
C'est un peu le principe des bals paysans. On le disait sur scène : on n'invente rien mais on remet ça au goût du jour. Je fais partie des gens qui pensent que ces fermes paysannes sont le ciment de nos sociétés, là où on sème, là où on récolte.
Dans les circuits courts, quand ça se passe de façon raisonnée et raisonnable, c'est vers eux qu'on se tourne pour aller chercher nos fruits, nos légumes, notre lait, notre fromage, la viande.
C'est remettre à l'honneur ces paysans qui sont un peu des héroïnes, des héros qui ne comptent pas leurs heures et qui nous nourrissent.
Ça coïncide avec les textes engagés de vos chansons ?
Oui, nous, on vient avec nos chansons, nos idées. C'est une manière pour nous de joindre l'acte à la parole et de rassembler les belles énergies.
Ça va dans le sens des besoins de l'époque. On est des gens du progrès mais on se rend compte qu'il y a des choses qu'on a perdues et qu'on aurait dû garder, et qui étaient essentielles pour le coup.
C'était un mot qui était important il y a deux ans. Les gens qui travaillent la terre, le vivant, qui font ça avec cœur, et qui nous nourrissent : ce sont les gens qui nous sont essentiels.
Ce n'est pas la première année que vous faites ces bals paysans dans les fermes ?
À la base, on devait le faire pour un an à la sortie de l'épidémie. L'idée c'était de retrouver l'essentiel, se réunir entre essentiels parce qu'on s'était battu pour dire que la culture était essentielle.
On devait le faire un an puis reprendre notre tournée. On l'a reprise. Cette année, c'est la tournée Danser encore dans toutes les grandes salles des grandes villes. Mais, les bals paysans, c'est notre bébé, ça nous tient à cœur.
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