Cyril Vivien, 50 ans, originaire de Thorigné-d'Anjou, mais qui habite Montreuil-Juigné, a découvert le métier via un stage.
« À la base, j'ai un CAP mécanicien agricole et un BEP mécanicien TP. Mais un stage chez un forgeron m'a fait bifurquer. C'est lui qui m'a appris la soudure », explique le chef d'entreprise.
Après avoir travaillé onze ans chez un patron, « j'ai pris mon envol en 2003, et créé ma société dans un bâtiment vacant de mon beau-père, route du Clos, à Champigné ».
Trois mois après son installation, il embauche son premier salarié.
En 2006, Cyril Vivien déménage l'entreprise dans la zone d'activité de la Fontaine, où il a fait construire un bâtiment.
Quatre salariés
La SARL Cyril Vivien se compose aujourd'hui de quatre salariés, dont Nelly Vivien (son épouse), la secrétaire. L'entreprise travaille pour les professionnels (maçons, charpentiers, etc.), collectivités et particuliers.
Portails, grilles, braséros, jardinières, escaliers, serres pour jardins d'hivers... tous types de réalisations sortent du bâtiment de 420 m2.
Les lieux vont s'agrandir. « On réalise actuellement un garage pour les camions car tous les matins et soirs on est obligés de les sortir de l'atelier. »
Basketteurs américains
Le chef d'entreprise et son équipe travaillent pour des clients dans un périmètre de 300 km. « On va du bord de mer à la région parisienne. »
L'équipe a fourni des pièces pour la construction d'un gymnase, à Franconville, dans le cadre des JO 2024 de Paris. « Il servira aux entraînements de l'équipe de basket américaine. On a réalisé quatorze contreventements de charpente de 300 kg pièce, des sabots de charpente, etc. »
Il travaille aussi sur la future Cité internationale de la langue française qui verra le jour dans le château de François 1er à Villers-Cotterêts.
Les chantiers sont légion. « Il y a beaucoup de boulot. Avoir des apprentis aurait été bien. »
Et des embauches ? « On ne cherche pas vraiment car il n'y a personne. On pourrait trouver en débauchant, mais ce n'est pas dans notre philosophie. »
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