Le conseil municipal de Chazé-sur-Argos, réuni lundi 4 septembre, a adopté une enveloppe de travaux pour la rénovation et la sécurisation de la salle du Rocher. Cette salle accueille la cantine scolaire et est utilisée par toutes les associations communales.
Deux tranches de travaux ont été étudiées (ferme et optionnelle). Françoise Coué, maire, a rappelé ces deux options étudiées par le Département.
En tranche ferme, le chantier concernerait les sanitaires et accès pour les personnes à mobilité réduite pour la salle annexe, l'installation d'une cellule de contrôle sonore dans la grande salle. Ils concerneraient aussi la mise en sécurité de la cuisine, l'agrandissement-aménagement de l'arrière-cuisine, l'optimisation des usages avec réfection du sol de la grande salle, un rangement pour les associations, de l'espace de rangement du bar et la création d'un velux d'aération.
En tranche optionnelle, le chantier se concentrerait sur un espace de stockage des praticables sous la scène, la rénovation de la régie, du stockage dans la salle annexe 2, le hall des sanitaires et du stockage, l'acoustique de la grande salle et de la cantine, la sécurisation de l'accès à l'étage et la pose d'une clôture autour de la salle. La sécurisation de la rampe arrière serait également prise en compte.
Plusieurs coûts possibles
Le carrelage de la salle annexe a été rajouté en optionnel à la demande de Stéphane Bourdel, conseiller municipal.
Selon l'étude conduite par le Siemel (Syndicat d'électricité de Maine-et-Loire), les travaux de rénovation énergétique sont estimés selon les scénarios entre 170 000 et 210 000 € HT.
Pour les autres travaux de rénovation, l'étude prévoit une enveloppe pouvant varier de 150 000 € à 400 000 €. Les élus ont opté pour une enveloppe prévisionnelle de 350 000 € HT, se limitant à la tranche ferme.
La différence entre le scénario à 170 000 € (scénario retenu sans changement de chaudière) et celui à 210 000 € tient dans une chaudière à gaz propane condensation. Il n'est pas prévu de changer la chaudière.
Stéphane Bourdel estime le planning des travaux serré, et il ne le voit pas dans la présentation de projection budgétaire. "C'est du brut tout ceci, avant les subventions. On fera ou on ne fera pas. La salle peut aussi attendre", a voulu rassurer la maire.
L'aide de l'État pourrait s'élever à 35 % et celle de la Région à 20 %. Sur l'ensemble du dossier, deux élus se sont abstenus.
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