Inoccupé l'immeuble situé au 1, rue Victor Fourcault en centre-ville de Renazé, avait été racheté par la commune. Au printemps, il a été démoli. Avec le soutien de la communauté de communes du Pays de Craon, une nouvelle structure abritera une maison France services et l'agence postale communale (actuellement rue Bourdais).
Lundi 18 septembre, les élus du Pays de Craon ont voté le lancement des marchés de travaux liés à ce projet de construction.
« Le bâtiment de 100 m2 comprendra un accueil, un espace internet, une zone guichet, une réserve, trois bureaux, des sanitaires et une salle de pause, a indiqué Philippe Guiard, vice-président du Pays de Craon, en charge du centre intercommunal d'action sociale. L'équipement aura deux accès distincts », un accès à l'espace France services et un autre à l'agence postale. Un accès secondaire sera possible lorsque l'agence postale sera fermée pour des rendez-vous France services par la médiatrice ou les partenaires.
Près de 410 000 €
Des critères architecturaux ont été intégrés au projet : la transparence des façades sud et ouest en partie, pour s'inscrire dans la liaison entre la place de l'église et celle de la mairie - « un souhait des élus à la suite des conclusions du hackathon des étudiants en architecture » -, l'intégration d'une casquette sur la façade sud, « pour permettre se protéger de la pluie et du soleil l'été ». Seront utilisés des matériaux biosourcés et locaux. Le bâtiment sera chauffé par un poêle de masse au granulé, complété par une VMC double-flux.
La consultation des entreprises aura lieu en novembre, l'attribution des marchés en janvier 2024. « Les travaux commenceront en mars 2024, pour une réception prévue en mars 2025, et une ouverture en avril 2025. » Coût de l'opération : 408 659 €, dont 157 115 € de dotation d'État, 93 071 € de la commune de Renazé, et un autofinancement communautaire de 158 473 €. La communauté de communes sollicitera des subventions et le prêt bancaire correspondant, notamment auprès de la Région. Philippe Pelluau, élu renazéen, a voté contre le projet, regrettant qu'après la démolition de la maison il soit reconstruit un bâtiment « au lieu d'aérer le centre-ville ». Le président, Christophe Langouët, a répondu que « le débat est renazéen ».
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