À bientôt 43 ans, Mickaël Coquerie revient sur sa 7e place aux championnats d'Europe Masters d'athlétisme. Depuis sa course, mardi 26 septembre, le sportif de Segré (Maine-et-Loire) a des étoiles plein les yeux.
"Le 5 000 mètres, c'est très impressionnant. On arrive, c'est un grand stade, c'est une ambiance de dingue. Il y a toutes les nationalités."
Sportivement, il réalise une belle performance, mais il veut faire encore mieux.
Et de revenir sur sa course : "Je suis sorti un peu de ma course à un moment. Je me suis dit : "Mais c'est quoi ce bazar ? Pourquoi personne ne court ?" En fait, ça part juste dans les trois derniers tours."
Du vélo à l'athlétisme
Ancien cycliste, il découvre encore ces courses de championnat. "J'ai commencé l'athlé assez tard. J'avais 30 ans." Mais l'âge n'est pas un frein. "J'ai un entraîneur plus jeune que moi, Mathieu Robert. Il arrive à m'entretenir."
Et de revenir sur son entraînement : "Je suis à six séances par semaine. Je travaille chez Hutchinson de nuit. Le matin je dors, petit-déjeune. Et l'après-midi c'est toujours pareil, séance. Il faut se donner les moyens. Quand on vieillit, c'est plus dur."
Mais il continue de se challenger. "Suivre les jeunes, c'est pratiquement impossible. Je suis Master. Aller aux championnats d'Europe, ça motive."
Et puis, ça permet de faire du tourisme. "On est partis un peu plus tôt avec ma femme. Ça nous a permis de visiter Rome avant d'aller à Pescara."
Mais pas de répit depuis son retour à Segré, où il a déjà repris l'entraînement avec l'ESSHA athlétisme. "Avec le club, on va participer aux championnats de France d'Ekiden. On part à six à Marseille le 19 novembre. On va là-bas avec l'objectif de battre le record du club. D'ailleurs, j'espère y participer, si j'ai ma carte d'identité à temps", sourit-il.
Un retour sans carte d'identité
"Le jour de la course des Europe, j'avais mis ma carte d'identité dans mon sac de sport. On arrive à l'hôtel. Et là je me rends compte que je n'ai plus ma carte d'identité. Je l'avais perdue."
S'ensuit un parcours du combattant pour rentrer en France. "Il a fallu appeler l'ambassade, qui nous a renvoyés vers le consulat. Il fallait aller à la gendarmerie pour faire une déclaration de perte. On y a passé l'après-midi."
Et de poursuivre : "On a appelé la compagnie aérienne pour savoir s'ils acceptaient qu'on embarque avec le document de perte et ils ne voulaient rien savoir. Il aurait fallu prendre la même compagnie que pour l'aller. Il a fallu qu'on rachète des billets."
Reste plus qu'à attendre la réception de sa carte d'identité pour de nouvelles aventures...
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