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Segré. Le ministre de la Transition écologique sur ses terres : les communes nouvelles, "ailleurs les gens ne comprennent pas"

Actualités. Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique était l'invité de l'assemblée générale de l'Association des maires de France de Maine-et-Loire, qui s'est tenue vendredi 6 octobre, à Segré.

Segré. Le ministre de la Transition écologique sur ses terres : les communes nouvelles, "ailleurs les gens ne comprennent pas"
Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, était présent, à Segré, vendredi 6 septembre, pour l'assemblée générale de l'Association des maires de France de Maine-et-Loire.

Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu est venu au parc des expositions à Segré (Maine-et-Loire), vendredi 6 octobre, pour l'assemblée générale de l'Association des maires de France de Maine-et-Loire.

"J'ai commencé il y a une dizaine de jours un Tour de France qui consiste à aller à la rencontre des associations de maires mais aussi des citoyens C'est déjà le quatrième endroit où je suis, aujourd'hui dans les Pays de la Loire", déclare Christophe Béchu.

Un attachement au territoire

En tant qu'ancien maire d'Angers, Christophe Béchu était de passage sur ses terres. "Je suis toujours membre du conseil municipal d'Angers", rappelle-t-il.

Et de poursuivre : "Ça me fait quelque chose d'être ici. J'ai été président de ce Département. Je suis même celui qui a lancé le Forum des maires", se souvient-il.

Le Ministre revient sur son changement de statut.

"Je ne veux pas manquer d'humilité, on ne vit évidemment pas les mêmes choses quand on est ministre et quand on est maire." Et de glisser : "Déjà quand on est maire d'Angers, on ne vit pas la même chose que quand on est maire de Champigné ou de Segré-en-Anjou-bleu."

Sa visite à Segré lui a permis d'avoir des remontées du terrain, directement par les élus locaux.

"Ça me fait du bien d'entendre leurs interpellations, voir les solutions qui ont été déployées au cours de ces derniers mois."

Accélérer la planification écologique

Agriculture, alimentation, énergies renouvelables, renaturation… Au fil des questions des élus, il a pu aborder un grand nombre de sujets autour de la planification écologique.

"C'est ce qui précède ce qui va commencer dans quelques jours avec la Première ministre où on va officiellement aller dans chaque région voir les présidents de Régions et passer avec eux des contrats pour accélérer cette planification écologique", annonce le ministre.

Parmi les mesures envisagées, il liste : "Mettre en place des moyens pour les RER métropolitains, appuyer sur les projets de rénovation concrète, financer auprès des chambres d'agriculture des projets de conversion à l'agriculture biologique, etc."

Et d'insister sur l'importance des élus locaux, y compris pour la transition écologique : "C'est quoi un job de maire ? C'est d'éviter d'avoir la guerre civile dans le village. Vous êtes celui qui règle les problèmes !"

La spécificité des communes nouvelles

Nicolas Chéré, maire délégué de Saint-Martin-du-Bois a profité de la venue de Christophe Béchu, à Segré, pour l'interroger concernant le financement des communes nouvelles, et notamment de Segré-en-Anjou-bleu. "Vous assuriez que la DGF (Dotation globale de fonctionnement, NDLR.) serait équivalente aux anciennes communes historiques. Qu'en est-il des communautés de communes qui sont devenues communes et qui aujourd'hui n'ont pas forcément la totalité de ce qu'elles avaient ?"

Pour rappel, la DGF est la principale dotation de l'État aux collectivités.

Geneviève Coquereau, maire de Segré-en-Anjou-bleu, a reçu le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, sur sa commune.Geneviève Coquereau, maire de Segré-en-Anjou-bleu, a reçu le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, sur sa commune.

Christophe Béchu a tenu à répondre à cette problématique de financement : "Il n'y a qu'un cas de figure qui s'appelle Segré-en-Anjou-bleu. Je vais voir Geneviève Coquereau, en aparté pour lui indiquer ce qui me semble être le jugement de Salomon dans cette histoire."

Il est revenu sur la création de ces communes nouvelles en Maine-et-Loire qui sont une spécificité locale.

"On a des communautés de destins qui se sont choisis et qui ont décidé de travailler ensemble. Je ne crois pas aux mariages forcés. Parfois, quand ce sont des couples de quinze, il y en a peut-être quatorze qui en ont plus envie que le quinzième mais ce sont des cas marginaux."

Et d'admettre concernant les regroupements de communes : "Quand on est ailleurs, les gens ne comprennent pas !"

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