Maine-et-Loire habitat a remis les clés aux locataires de trois nouveaux logements situées rue Jean-Ouvrard à Marans, commune déléguée de Segré-en-Anjou-bleu, au sein du lotissement Les Closeries 2.
Ces T3 sont composés de deux chambres. "Ce sont des VSA, Vivre son âge, qui sont équipés en domotique pour accueillir du public potentiellement senior, ce qui n'empêche pas de la location pour des familles par exemple", annonce Maine-et-Loire habitat.
Et de poursuivre : "On a des logements avec des garages incorporés directement et des jardins pour pouvoir profiter quand même de l'extérieur."
Logements préfabriquées
Les murs sont isolés avec de la laine de bois. "C'est un bon isolant pour le confort d'été, que les gens soient bien dans leur logement quand il fait chaud", assure Maine-et-Loire habitat. Les travaux ont débuté en juillet 2022 et ont été terminés début septembre.
"On est sur une construction hors site, avec préfabrication des panneaux bois, qui sont assemblés sur site. Ça nous a permis d'avoir un chantier plus rapide et plus propre. Une fois que c'est assemblé, ils ne travaillent plus qu'à l'intérieur."
L'usine Rousseau, qui conçoit ces maisons, est au Plessis-Macé.
Celle-ci explique : "On n'amène pas tous les matériaux sur place, pour faire le ciment sur place et monter les parpaings. On fait tout en usine. On amène des murs entiers, les bardages faits en usine."
D'autres maisons de ce type sont en cours de fabrication à L'Hôtellerie-de-Flée et au Tremblay.
Le directeur général de Maine-et-Loire habitat, Laurent Colobert, précise : "Ça nous semble intéressant pour des petites opérations, peut-être moins adapté pour de grands immeubles."
Des évolutions
"Mieux que Jean-d'Ormesson ?" a interrogé Jean-Claude Granier, adjoint aux affaires sociales de Segré-en-Anjou-bleu, lors de la remise des clés aux trois locataires de Marans.
Il fait référence à la résidence seniors de Segré, inaugurée au printemps.
"Oui, mieux. Ça s'améliore. On a évolué sur la domotique", assure Laurent Colobert, directeur général de Maine-et-Loire habitat.
Et de poursuivre : "Pour ce type de technologies un peu innovantes, on travaille avec des entreprises sur de nouveaux concepts pour essayer d'améliorer encore."
Ce n'est pas encore le cas à Marans mais "sur certains logements, on va aller jusqu'à mettre une box vocale parce qu'il y a des gens qui ont du mal à appuyer sur les boutons", explique Laurent Colobert.
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