Sur les terres de La Guimeraie, la ferme de ses parents à Angrie, où Martine et Jean-Marc Alteyrac élèvent une vingtaine de chevaux de race lusitanienne, Julie Alteyrac, leur fille, prépare le championnat de France de working equitation, fin novembre, près de Dijon. Elle essaiera de réaliser un triplé dans cette discipline en plein essor. D'ici là, elle donnera une démonstration au Mondial du Lion, du 19 au 22 octobre, après le cross le samedi, et entre les épreuves de concours saut obstacle des 6 et 7 ans, le dimanche.
« Il y aura du dressage à une main, avec des figures, des changements d'allures, etc. », explique la cavalière expérimentée, « de la maniabilité technique aussi, constituée d'obstacles tels qu'un pont, une cloche, une porte, du slalom, du maniement de la garrocha (une barre), puis une dernière épreuve de rapidité », explique Julie Alteyrac.
Aux origines portugaises
En septembre, un concours d'équitation de travail a déjà eu lieu au parc de l'Isle Briand au Lion-d'Angers. Working equitation France (WEF) organise le circuit national avec une douzaine de compétitions.
L'équitation de travail est apparue dans les années 1990 au Portugal. Elle trouve son origine chez les fermiers, les campinos, qui triaient leur bétail à l'aide d'une garrocha. « La WAWE (World association working equitation) est née de cette spécificité. Vingt-quatre nations adhèrent. » Passionnés de chevaux lusitaniens, une espèce portugaise connue pour sa taille relativement petite, robuste, maniable et rapide, « mes parents ont acheté leur premier étalon lusitanien il y a vingt-cinq ans. » Julie Alteyrac monte Califa, un étalon de 16 ans, qui l'a conduite sur la plus haute du podium. « Le cheval lusitanien est une race adaptée au working equitation. »
Cavalière adapte du horse ball, Julie Alteyrac a découvert cette discipline, qui compte 200 pratiquants, en 2019. Son conjoint João Lopes la pratique avec Maestro Guimeraie, un étalon de 7 ans.
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