Jeudi 28 septembre, au Lion-d'Angers, lors de la réunion du conseil de la Communauté de communes des Vallées du Haut Anjou, les élus ont évoqué le programme local de l'habitat.
Il vise, entre autres, à répondre aux besoins de logements et à encourager la mixité sociale.
Se mettre d'accord
Pour l'instaurer, les élus devaient se mettre d'accord sur le nombre de construction à réaliser et où.
Plusieurs scénarios ont été travaillés, « avec quelques chamailleries », a souligné Étienne Glémot, le président.
Il faut dire que c'est un enjeu majeur pour le développement, le maintien, le dynamisme des communes et leurs services derrière : écoles, associations, etc.
Ces scénarios allaient de 167 à 237 nouveaux logements.
« Quand j'ai évoqué l'idée de mettre une pénalité à ceux qui n'atteindraient pas leurs objectifs de construction de maisons, ça en a refroidi plus d'un », a souligné Étienne Glémot.
Finalement, les élus se sont mis d'accord sur un scénario intermédiaire d'une moyenne de 220 logements par an : 205 nouveaux et quinze logements créés dans le parc existant, répartis sur l'ensemble du territoire des Vallées du Haut-Anjou (Les Hauts d'Anjou, par exemple, se sont positionnés sur une cinquantaine de constructions par an, lire le Haut Anjou du 6 janvier).
Ces 220 nouveaux logements par an permettraient une évolution démographique de 0,80 %, dans un contexte où le rythme de la construction se ralentit mais où il faut aussi faire attention au grignotage des terres agricoles.
Permis de louer
Ce PLH représente en moyenne un investissement de 891 266 € par an.
« Ce n'est quand même pas rien ! » a souligné le président, qui avoue que même s'il est nécessaire, il ne réglera pas tout car la construction dépend aussi du marché de l'immobilier, des coûts des matériaux, de l'octroi des prêts, etc. « Quand on sait qu'aujourd'hui des travailleurs sont obligés de dormir dans leurs voitures... »
Lors de ce dossier, a aussi été évoqué le permis de louer.
Les propriétaires de logements devront avoir eu ce permis de louer pour mettre leurs biens sur leur marché.
Ce permis vise à pousser les propriétaires à réaliser les travaux de rénovation pour ne pas proposer des biens insalubres ou énergivores à leurs locataires.
« On va cibler des zones, des rues. Un agent municipal ira voir. Il faudra donc qu'on les forme. De plus en plus de communes vont vers cela car c'est nécessaire », a souligné le président Glémot.
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