Installée depuis mi-juillet au parc de Terre Noire, sur le carreau des mines de fer de Bois II à Nyoiseau (Maine-et-Loire), Léa Blaire, 28 ans, propose un premier voyage sonore chez elle, ouvert au public, vendredi 27 octobre à 18 h 30. « Je vais essayer de proposer ça le dernier vendredi de chaque mois », explique celle qui a développé son activité sous le nom Léa lie les sons.
Léa Blaire chantant en utilisant la shruti box. - Charlie Creteur
Massage sonore
Le prochain aura lieu quant à lui le 24 novembre. « C'est un moment où l'on pose une intention, l'instant pour libérer le cerveau de toute chose qui lui fait du mal parfois. Ça permet un retour à soi pour se relaxer. En individuel, ça permet de travailler sur des libérations émotionnelles grâce aux sons. »
Ce voyage commencera par un échange avec les personnes, un tirage de carte d'oracle et 45 à 50 minutes de musique.
La jeune fille, originaire de la région parisienne, a découvert cette technique de massage sonore lors de son arrivée en Maine-et-Loire en 2020.
« Je faisais de l'eczéma avant », poursuit-elle. « Je suis allé voir Olivia Demain, qui fait du chant vibratoire, et en trois mois je n'avais plus rien du tout. Dans son protocole, je l'ai écoutée pendant vingt et un jours. Je me suis dit : je veux faire ça. »
Léa a donc suivi une formation en bain sonore (ou voyage sonore) en juin et découvert un instrument original, qui est la shruti box. « C'est un instrument de musique indien. »
La shruti box
D'autres instruments viennent accompagner sa voix comme un tambour, bâton de pluie ou un xylophone.
« Avec la shruti box, c'est la libération. Ça permet de partir dans de la puissance, quelque chose d'épique peut se passer. Ça fait beaucoup de bruit et ça englobe. »
À l'inverse, le tambour, joué lentement, peut se calquer sur les battements de cœur des gens. « Ça peut rappeler des moments quand on est dans le ventre de sa mère. »
Selon l'écoute des personnes, Léa adapte le choix des instruments. Pour le chant, Léa s'exprime dans une langue qui n'existe pas. « Ça ramène les personnes à quand on est petit et que l'on ne comprend pas encore la langue maternelle. Ce n'est pas calculé. Des fois on va avoir des sonorités très espagnoles ou très arabes. »
Fille du chanteur et guitariste Jean-Louis Blaire, Léa a commencé à écrire ses premières chansons à 12 ans. Sa première scène était à 14 ans. « À 15-16 ans, j'ai fait la première partie de Francis Lalanne, de Romain Didier ». Avec son compagnon Paul Kwiatkowski, artiste résident à Centrale 7, elle forme le duo Octogone depuis environ 2018. Les voyages sonores peuvent également se faire en individuel (40 € de l'heure) et Léa peut se déplacer dans un rayon de 20 minutes autour de Nyoiseau (frais de déplacements).
Pratique : Rendez-vous au parking de Centrale 7. 20 € par personne. Durée 1 h 30. Réservation obligatoire au 06 13 28 07 34. Dix personnes. Accueil avec boisson chaude et gâteaux.
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