Depuis le 28 octobre, la toiture du restaurant scolaire du Luarçon - des écoles privées -, situé 1A, allée Saint-Exupéry, à Craon, produit de l'électricité à partir de dix-huit panneaux, soit l'équivalent de 7 kVA (kilo volt ampère) ou 7 kW. « Non seulement on produit mais on autoconsomme sur place, et la surproduction retourne dans le réseau », déclare Vincent Guillet, adjoint au maire, responsable du développement durable et de l'écologie. « EDF rachète le kW à 0,13 €. »
Autoconsommer
Par la suite, après la signature d'une convention avec Enedis, d'ici janvier 2024, en ce qui concerne la boucle d'autoproduction, « le surplus d'électricité du bâtiment sera renvoyé sur trois sites : la salle des fêtes du Mûrier, la cuisine centrale de Girande et la mairie », explique Benoît Leprêtre, conducteur de travaux (bureau d'études) de la ville. « On a tout intérêt à autoconsommer, vu que le kilowatt qui nous est facturé, à l'année, est plus cher que celui que nous revendons à EDF. L'objectif est d'arriver à baisser la facture d'électricité. Plus on produit, plus on se met à l'abri des hausses éventuelles. » Chiffres à l'appui, Morgan Gernigant, directeur des services techniques, corrobore : « En 2022, 1,8 million de kWh, soit 400 kW, ont été consommés pour une facture de 270 000 € à charge de la ville. Au groupe scolaire Constance-Lainé, le kW nous est vendu 0,18 €, quand EDF le rachète, lui, à 0,11 €. »
Sur la précédente mandature, le projet de panneaux photovoltaïques sur le toit du groupe scolaire Constance-Lainé avait été mené, pour un équivalent de 21 kVA. Il a été validé il y a un an. « Dans ce cas de figure, tout est destiné à la revente. » Aujourd'hui, au regard du prix tarifaire de rachat par EDF à la baisse, il est plus intéressant de s'orienter vers l'autoconsommation.
Amorti sur douze ans
« Dès lors que la convention sera signée avec Enedis à propos du surplus de production, il n'y aura plus besoin de nouvelle convention pour les autres projets, ils s'intégreront », complète Morgan Gernigant. Benoît Leprêtre évoque, justement, les dix-huit panneaux (soit l'équivalent de 7 kVA) sur le toit du camping. L'installation a eu lieu mercredi 8 et jeudi 9 novembre. « Là aussi, on sera en autoproduction sur place, et le surplus racheté par EDF, en autopartage vers les trois sites. » Il est question également d'un projet à l'ex-école Henri-Matisse.
Basée à Saint-Georges-sur-Loire, la société Go Solar a installé les panneaux. L'investissement communal est de 20 991 € pour le Luarçon, et autant pour le camping, avec un amortissement escompté sur douze ans.
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