Comment êtes-vous devenu l'entraîneur adjoint des féminines de Nice ?
Lorsque j'étais responsable du pôle Espoir masculin à Nantes, j'ai rencontré l'entraîneur, Clément Alcacer.
En mars, il m'a appelé pendant une compétition interpôles. Je lui ai demandé une heure plus tard d'envoyer une fiche de poste. On a évoqué le projet du club, la part de la formation dans le projet, comment on allait fonctionner à deux, etc.
J'ai rencontré les dirigeants et, depuis juillet, je suis l'entraîneur adjoint de l'équipe féminine de l'OGC Nice Côte d'Azur handball mais aussi le directeur du centre de formation.
Vous êtes du Segréen ?
Je suis né à Sainte-Gemmes-d'Andigné (Maine-et-Loire) et j'ai fait ma scolarité dans plusieurs communes comme Vergonnes ou Le Louroux-Béconnais. Je suis revenu au collège Saint-Joseph durant mes 4e et 3e.
J'ai commencé le handball avec Bernard Godet et j'ai signé ma première licence à Noyant-la-Gravoyère. C'est lui qui m'a donné la fibre de ce sport, et depuis je n'ai jamais arrêté.
Quand j'étais au lycée Blaise-Pascal, j'ai ensuite signé à Segré handball. Je n'étais pas un très bon joueur, mais j'avais la fibre éducative. Laurent Sorin, à l'époque professeur d'EPS du lycée et ancien entraîneur d'Angers-Noyant, m'a dit que je n'aurais pas de carrière en tant que joueur mais peut-être en tant qu'entraîneur.
Charles Lairy avait signé sa première licence de joueur à Noyant-la-Gravoyère (photo OGC Nice Côte d'Azur handball). - OGC Nice Côte d'Azur Handball
Comment votre carrière d'entraîneur a démarré ?
René Ferron, président de Segré handball à l'époque, m'a demandé d'entraîner les petits. J'étais bénévole pendant deux à trois ans puis je suis allé faire mes études à Angers. En 2003, Laurent Sorin m'a fait venir au club d'Angers en tant qu'entraîneur pour me former et me professionnaliser. J'ai entraîné les moins de 13, les moins de 15 puis les moins de 18 ans championnat de France. Ces années ont été très formatrices.
Quand avez-vous commencé à entraîner des féminines ?
De 2007 à 2011, j'ai travaillé au club de Mazan, dans le Vaucluse. C'était ma première expérience avec les féminines car c'est un club 100 % féminin. Elles étaient en Prénationale quand je suis arrivé et en Nationale 3 quand je suis reparti. Avant cela, j'étais persuadé que je ne pouvais entraîner que les garçons. Ça m'a permis de prendre conscience que les féminines ne sont pas différentes du public masculin. Je ne vois plus de différence entre les deux.
Vous avez fait une pause après ça ?
J'avais besoin de vérifier que je sais faire autre chose. J'ai été directeur d'une résidence de tourisme en Savoie.
J'avais une équipe de 20 salariés à chapeauter, qui ont des métiers que je n'ai pas exercés moi-même. Je ne l'ai fait qu'une année, mais le handball me manquait trop.
Après cela, j'ai entraîné l'équipe première des Herbiers (2015-2018) et étais directeur technique d'Angers-Noyant (2018-2019). Après une année de chômage, la Ligue des Pays de la Loire m'a recruté pour être responsable du pôle Espoir masculin à Nantes (2019-2023). Cela a été, pour moi, un accélérateur de carrière.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.