La piscine Les Nautiles a rouvert ses portes, lundi 13 novembre, après sa fermeture technique annuelle. Depuis cette date, ce sont les agents techniques de Segré-en-Anjou-bleu qui se chargent de son entretien.
« On travaillait avec une entreprise qui assurait la maintenance quotidienne de la piscine au travers d'une convention qu'on signait chaque année », recontextualise Nicolas Chéré, adjoint en charge des sports et de la piscine.
Et de poursuivre : « Avec la Covid, on avait du mal à savoir où on allait. On a fait des avenants au contrat pour repousser la mise en place d'une nouvelle convention. »
Une augmentation de l'ordre de 50 %
La question tarifaire a poussé la municipalité à réfléchir à d'autres solutions.
« Dernièrement, leur proposition économique était trop chère. Ça faisait une très grosse augmentation, de l'ordre de 50 % quasiment par rapport à ce qu'on pouvait payer avant », explique Nicolas Chéré.
D'un point de vue technique, cela a aussi des avantages pour la commune. « On pouvait identifier des travaux à faire sur la filtration notamment, sans pour autant comprendre réellement ce qu'il se passait. Ça va nous permettre de mieux maîtriser le fonctionnement de notre piscine, mieux maîtriser les coûts. »
Et de schématiser : « L'entreprise arrivait le matin, faisait son travail, puis repartait. Ils réparaient mais on manquait de compréhension. »
Désormais, deux agents de Segré-en-Anjou-bleu se chargent de la maintenance de la piscine. Michel Garreau et François Fevre ont repris ces missions.
« Fin juillet, début août l'annonce, et fin août la reprise », retracent-ils. Et Hermance Doyen, la directrice, de renchérir : « Ça s'est fait vite ! »
En même temps, la municipalité n'avait pas vraiment le temps. « On arrivait en fin d'avenant, soit on se décidait à faire quelque chose, soit il fallait qu'on reparte sur un avenant pour un an, voire deux ans », expose Nicolas Chéré. Il y a toutefois pu y avoir un tuilage avec l'entreprise qui s'en chargeait jusque-là.
Des reconversions
En quelques mois, les deux agents municipaux ont dû apprendre un nouveau métier. « Je faisais plus la métallurgie et tout ce qui est maintenance bâtiments, tests de charge pour les équipements sportifs », explique Michel Garreau, dans la collectivité depuis 1998. François Fevre est quant à lui arrivé en mars dernier pour travailler sur l'accessibilité handicapés. « On a été formé au traitement de l'eau, au traitement de l'air, etc. », rassurent-ils.
« Quand il y a un problème, ils l'identifient et on peut avoir un historique de ce qui va, ce qui ne va pas et c'est plus réactif », se réjouit l'élu aux sports.
Il y aura tout de même des entreprises extérieures sollicitées pour des astreintes les soirées et les week-ends d'ouverture du centre aquatique. Mais ce ne sera pas l'ancien prestataire. « La dernière fois qu'on les a appelés pour une astreinte, ça n'a pas été une réussite », déplore Nicolas Chéré.
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