À situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle. L'exécutif du club de football l'US Méral/Cossé au Pays de Craon a convoqué les membres du bureau pour décider des orientations. " La mairie ne bouge pas ", regrette Jean-Marc Touplin, président du club. Le maire et l'adjoint au sport étaient pourtant présents, jeudi 16 novembre au club house. " Mais la municipalité ne veut pas accorder la subvention complémentaire pour le deuxième éducateur recruté à temps plein, en septembre. " Il est employé par le Cossage, groupement d'employeurs, qui met des animateurs aux services d'associations. La moitié du salaire d'un animateur est prise en charge par la mairie et l'autre moitié par l'association demandeuse. " En amont, nous avions un accord tacite des élus, même si on peut comprendre la problématique des finances, le besoin d'équité à l'égard d'autres associations. " Jean-Marc Touplin rappelle que l'US Méral/Cossé prend déjà en charge " à 100 % le salaire de Sébastien Josselin, responsable technique ", arrivé avant l'aménagement de la plaine sportive.
De son côté, le conseil municipal dit avoir voté, le 7 septembre dernier, " une augmentation de la subvention annuelle allouée au Cossage, 4 090 € ", dont (3 195 €) 80 % presque fléchés vers le club de l'US Méral/Cossé afin de participer à l'embauche d'un nouvel éducateur sportif, après le poste d'Étienne Restif. Sans compter les travaux de la plaine sportive, qui profite au passage à d'autres clubs, comme l'Avant-Garde de Cossé.
Quelle alternative ?
Face à cette impasse, les six membres du bureau exécutif (le président, Jean-Marc Touplin, le vice-président, Antoine Pottier, le secrétaire, Bernard Béasse, la trésorière, Margaux Daudin, la trésorière adjointe, Sylvie Sorin, et le secrétaire adjoint, Marc Betton), menacent de démissionner. Pourtant, il n'en fut rien jeudi 16 novembre ; les 19 membres du bureau sont restés. " On aura un vote de l'exécutif sous quelques jours ", laisse entendre le président. Si les démissions devaient avoir lieu, c'est l'avenir du club qui pourrait s'obscurcir, et les jeunes en pâtir.
Les dirigeants en ont bien conscience, et semblent vouloir chercher une alternative. En coulisse, plusieurs pistes seraient envisagées, soit le mécénat soit trouver d'autres sources de financements publics pour le deuxième éducateur.
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