Le 27 juin 2021, Étienne Glémot, maire du Lion-d'Angers a subi un outrage pour lequel un dépôt de plainte a été déposé, qualifié par l'enquête qui s'ensuivit de menace de mort ou d'atteinte aux biens dangereuse pour les personnes à l'encontre d'un dépositaire de l'autorité publique.
Ne pas faire supporter les frais à la commune
" Un individu avait écrit à un Lionnais, le chargeant de me tirer dessus à balles réelles", confie Étienne Glémot. Ces menaces ont été formulées dans le cadre de ses fonctions. " L'individu était connu des services pour avoir été condamné 21 fois pour des agressions sexuelles et des agressions sur des élus. "
L'auteur de ces menaces a été condamné en première instance, le 14 décembre 2021, et en cour d'appel le 29 novembre 2022, à une interdiction de trois ans d'habiter sur la commune du Lion-d'Angers, et à payer une amende de plusieurs milliers d'euros. " L'homme est parti de la commune. "
Si la procédure a suivi son cours et est terminée, la demande de protection fonctionnelle n'a pas été traitée auprès du conseil municipal, et il convenait de venir régulariser ce fait pour permettre la prise en charge par l'assurance à ce titre des frais d'avocats qui ont été engagés pour cette procédure. " Sinon, c'est la commune qui aurait dû régler les frais ", ce qui paraissait inconcevable pour le maire.
" Nos élus peuvent devoir affronter des individus vindicatifs dans le cadre de leur fonction. Il est essentiel de les protéger", a commenté Nooruddine Muhammad, premier adjoint au maire du Lion-d'Angers.
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