Personne entière, déterminée, Gisèle Malterre aime Craon, et elle lui rend bien des services.
Au-delà des clivages politiques et des querelles de personnes, la septuagénaire est motivée par un seul but : « Faire vivre notre belle ville. Bouger pour son bien. » Elle déplore le désintéressement, parfois affiché par ses concitoyens, qui ne veulent pas s'investir. Elle, c'est tout le contraire.
Depuis vingt-cinq ans, elle fait preuve d'un engagement sans borne dans le monde associatif. Si bien que la ville l'a citée auprès du comité départemental des médaillés de la Jeunesse et des sports et de l'engagement. Vendredi 8 décembre, à Gorron, elle a reçu le trophée départemental.
Mérité
« Je ne m'y attendais pas, d'autant plus que j'avais déjà obtenu le trophée en 2011 », avoue Gisèle Malterre. « Je suis très contente », ajoute-t-elle néanmoins. « Certains me disent que c'est mérité. »
En effet, elle n'a de cesse de s'impliquer. Elle a créé Physique et forme, à Craon, qu'elle préside depuis une vingtaine d'années. L'association propose des cours de fitness, de Pilates, et du qi-gong, « que j'ai lancé ». Elle passerait bien la main, mais « la relève se fait attendre ».
Gisèle Malterre fait partie de l'Atelier loisir. Elle en est également la présidente depuis vingt ans.
Les activités de peinture sur soie, acrylique et broderie d'art se passent au-dessus de la salle Pantigny. « Je peins moi-même. L'association se porte bien. La plus âgée des adhérentes a 90 ans. »
Et surtout, Gisèle Malterre est très attachée à la galerie d'art la Maison Bleue. « Je m'occupe de recruter des bénévoles pour tenir des permanences, lorsqu'il y a des expositions. » Elle-même donne de son temps. « La Maison Bleue, c'est une vitrine pour les artistiques, mais aussi un lieu social. En s'impliquant, des retraités retrouvent quelquefois le contact avec autrui, ce qui leur manquait. »
Sans se forcer
Ce n'est pas tout. La Craonnaise apporte son aide au comité d'artisans et des commerçants dans la création des décorations de Noël, ainsi qu'aux bénévoles de la bourse aux vêtements.
Elle fait tout ça sans se forcer. « Je m'investis dans des choses qui me tiennent à cœur. » C'est ce qui lui a sans doute permis de surmonter l'épreuve de la maladie, « je n'avais pas le temps d'y penser ».
Ah si, une dernière chose encore : Gisèle Malterre œuvre, par ailleurs, au sein des comités de jumelages allemand et hongrois avec la ville de Craon.
Bref, une vie bien remplie pour Gisèle Malterre, toute dévouée pour le bien commun.
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