Le Vi & Vien, l'espace de vie sociale, a ouvert ses portes le 2 septembre. Il est coordonné par Aymeric Croissant, de Familles rurales. Mais il le martèle car il y a encore des confusions : « Il n'y a pas besoin d'être adhérent pour venir au Vi & Vien. Tout habitant est invité à pousser la porte. »
Il qualifie les objectifs de « super positifs. L'espace vit bien, de nombreuses animations ont lieu et il a déjà permis à des gens de se rencontrer et à d'autres de monter des projets. Cela dit, il n'est pas encore identifié par tous et demande encore à ce qu'on travaille la communication ».
Des habitants acteurs
Il faut dire que, déjà, trois ateliers se sont créés sous l'impulsion d'habitants.
« Je suis là pour organiser des évènements mais je suis aussi et surtout là pour accompagner les habitants dans des projets. L'un d'entre eux a voulu ouvrir un atelier couture. Depuis, dix personnes le fréquentent. J'ai aidé la personne à l'initiative à la première réunion et après j'ai laissé le groupe gérer son atelier. »
Un autre a vu le jour : celui du tricot. « Là, on est sur de l'initiation, ça tourne davantage dans les participants. C'est aussi une habitante qui a lancé cet atelier pour transmettre son savoir. »
Un autre autour du jeu s'est créé grâce à deux habitants du Pays de Craon. « Il s'est créé après une soirée jeux qu'on avait proposée. »
Enfin, il y a le Jeudi papote, « où un groupe de personnes vient juste au Vi & Vien prendre un café et discuter. Ce moment leur permet de créer du lien et de rompre l'isolement ».
En ce début d'année, il y aura aussi « dix ateliers pour apprendre à manipuler le numérique sur téléphone ou tablette. C'est déjà complet », se réjouit Aymeric.
Une class Ulis du collège L'Oriette a aussi déjà utilisé la cuisine pour organiser un goûter et un échange ensuite avec des 4es. « C'est un enseignant qui était venu à une animation qui a découvert les lieux et eu cette idée ensuite. »
La Maison des jeunes ou encore l'accueil de loisirs organisent aussi des évènements.
Enfin, « quand les lieux sont fermés au public, il y a tout de même de la vie puisque des associations utilisent régulièrement la salle de réunion ».
Multiples bénéficiaires
Il y a aussi « un jeune qui attend ici pour aller à sa leçon de code » ou encore ceux qui poussent la porte les jours de marché ou après la distribution de la Banque alimentaire à côté « pour voir ce qu'on fait. C'est intéressant qu'ils aient cette démarche. On bénéficie bien évidemment de notre situation centrale, en cœur de ville ».
Aymeric conclut : « On est aussi ouvert le lundi et mercredi à ceux qui voudraient manger leur repas dans un lieu chaud. Cela peut-être un ouvrier qui a sa gamelle, un collégien qui a un sandwich, un retraité qui ne veut pas être seul, ou autre. On a aussi une salle qu'on peut utiliser pour du télétravail, mais il faut me prévenir avant pour que je voie si elle est disponible. »
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