Lors de ses vœux, le maire de Candé (Maine-et-Loire), Pascal Crossouard, a tenu à rappeler l'attitude du conseil municipal eu égard à la décision prise de fermeture temporaire de la piscine.
"Le conseil n'est pas resté inactif. Nous avons essayé à plusieurs reprises de faire prendre conscience que la compétence aquatique devait être prise par la communauté de communes Anjou bleu communauté à laquelle nous appartenons. Nous avons convié les élus des communes utilisatrices des services mis à disposition, nous avons informé et rencontré le collectif Sauvons la piscine de Candé."
Diagnostic
Pascal Crossouard a évoqué des recherches de subventions. "Nous avons sollicité un bureau d'études pour la réalisation d'un diagnostic technique et énergétique, et pour rechercher les subventions qui pourraient nous aider à financer les travaux. Le coût de cette étude a été de 24 000 € financés à 80 % par le Siemel et le Département. Le premier rapport rendu fin novembre a été complété en décembre."
L'élu a également évoqué le comité de pilotage, mis en place en 2020. "Il va se pencher fin janvier sur le dossier et le conseil municipal devra prendre une décision."
Un service dégradé couteux
Pascal Crossouard, initialement favorable à la fermeture temporaire de la piscine dès fin décembre 2022, a indiqué : "Les six mois d'ouverture supplémentaire avec un service dégradé auront coûté à la ville 240 000 €."
Il a aussi salué "le courage des personnels de cette piscine" qui ont dû faire face à un nouvel emploi ou à une reconversion professionnelle.
Dans son mot, Gilles Grimaud, président d'Anjou bleu communauté n'a fait aucune allusion à ce dossier piscine.
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