Christophe Langouët, lors des vœux de la municipalité de Cossé-le-Vivien, dont il est maire, vendredi 12 janvier, a pris sa casquette de président du Pays de Craon pour revenir sur les débuts de Suez, le nouveau responsable du ramassage des ordures ménagères.
Il a tenu à préciser les choses sur les conséquences de l'appel d'offres lancé et auquel une seule entreprise a répondu.
"L'entreprise locale qui avant avait la charge du ramassage (l'entreprise Gaudin de Craon) n'a pas souhaité répondre à l'appel d'offres, ce que je respecte. Une seule entreprise (Suez) l'a fait. On n'a donc pas écarté l'entreprise locale, contrairement à ce qui se dit."
Des règles de ramassage qui changent
Étant seule, c'est donc Suez qui a hérité du marché du ramassage des ordures ménagères, et par conséquent, les règles ont un peu évolué.
Il y a eu quelques couacs "qui sont normaux quand on met en place un nouveau système. On a eu 100 appels par jour qui sont tous traités et suivis".
En effet, les bacs sont ramassés entre 5 h et 21 h et certains habitants étaient restés aux mêmes horaires qu'habituellement. Ils ont donc rentré des poubelles qui n'avaient pas été vidées.
Ces débuts se sont conjugués aussi avec le jour férié du 1er janvier, qui fait que toutes les tournées ont été reculées d'une journée.
Nécessité de trier
Ensuite, il est revenu sur la taxe d'enlèvement des ordures ménagères.
"Si on ne triait pas, et si on n'avait pas déjà bien trié les années passées, ça nous coûterait 1,2 million d'euros supplémentaires", qui se répercuteraient sur les contribuables puisqu'il faudrait les intégrer dans la taxe.
Il a expliqué que les "coûts d'incinération et autres avaient augmenté" et que "l'État a mis en place une taxe (à laquelle la collectivité doit se soumettre) un peu vertigineuse".
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.