Edwige Vallais, professeure d'EPS, est coresponsable de l'organisation des 50 ans du collège Georges-Gironde de Segré qui a lieu samedi 27 janvier.
"On a passé en revue toutes les photos et vidéos du collège", explique celle qui est professeure d'EPS dans l'établissement depuis vingt-cinq ans.
Élève puis enseignante
"Pour la classe 1972, on va mettre un tableau vert à rotation, une estrade, d'anciennes cartes, un perroquet pour mettre d'anciennes blouses, des instruments de mathématiques mais aussi d'anciennes tables et chaises." La chronologie du collège sera retracée dans différentes salles souvenirs.
Comme un symbole, cette mère de famille a fréquenté le collège Georges-Gironde entre 1981 et 1984. "Il y avait 1 100 élèves durant cette période. Quand j'étais élève ici, le collège était appelé CES (collège d'enseignement secondaire) avec une section d'enseignement spécialisée (SES, aujourd'hui Segpa). C'est en 1984 qu'il a pris le nom de Georges-Gironde." Du nom de celui qui a été maire de la commune entre 1971 et 1976.
Edwige Vallais, qui est aussi bénévole au Cargo, se remémore quelques souvenirs. "Les murs n'ont pas bougé mais le CDI (centre de documentation et d'information) était l'actuelle salle des professeurs. Je me souviens aussi d'une grosse salle de couture. J'étais au conseil d'administration quand la mise en place de salles informatiques a été votée. Maintenant, il y a des classes mobiles."
Issue d'un milieu enseignant de par un père et une mère instituteurs, Edwige a été diplômée en 1995. Après un passage à Baugé et Seiches-sur-le-Loir, elle est revenue dans le Segréen et plus précisément au collège Georges-Gironde en 1997. "J'ai eu des anciens professeurs en collègues, sourit-elle. J'ai d'ailleurs remplacé une professeure d'EPS, Rolande Pégé, que j'avais eue en cours. Au total, on est cinq anciens élèves à être revenus à la source : Nathalie Berthelot (professeure de français), Évelyne Chanteux (mathématiques), Jérémy Maurel (histoire-géographie), Philippe Leriche (EPS) et moi."
Depuis 25 ans
À son arrivée, Edwige se demande comment il est possible de rester plus de dix ans dans le même établissement. En vingt-cinq ans, et avec le soutien de six chefs d'établissement successifs, elle a participé à la mise en place de plusieurs actions comme l'option découverte professionnelle, des enseignements pratiques interdisciplinaires, plusieurs séjours au ski (Alpes) ou à La Rincerie (La Selle-Craonnaise), etc.
"Je suis aussi responsable de l'atelier de danse contemporaine et de théâtre depuis plus de quinze ans", poursuit celle qui a pris des cours de danse au foyer laïque de Segré et qui est passée par le conservatoire. "Dans mes anciens élèves, deux sont devenus des professeurs de danse."
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