Frédéric Duval, 39 ans, marié et père de deux enfants, est agriculteur. Il débourre et entraîne des chevaux de course à Gené, commune d'Erdre-en-Anjou, près du Lion-d'Angers.
Originaires de Bretagne, les parents de Frédéric ne sont pas agriculteurs. En revanche, tout le reste de la famille travaille dans le domaine agricole (productions de volailles, vaches laitières, légumes de plein champs, etc.).
Chemins de traverse
Naturellement, il s'oriente vers des études agricoles. Frédéric décroche un bac pro en élevage équin et un BTS Analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole. Il souhaite avoir un certificat de spécialisation en production animale, malheureusement, il est en liste d'attente.
" J'ai été accepté à Rennes mais je n'ai pas donné suite. J'avais besoin de travailler, de rentrer dans la vie active. "
Frédéric Duval décide de sortir du milieu équin. Il obtient un poste de technico-commercial dans l'agriculture.
Au bout d'un an, " le terrain me manquant ", il retourne à ses premières amours, le cheval. Frédéric Duval trouve un poste dans une exploitation d'élevages en vaches allaitantes et filière équine.
Pourtant, très vite, il comprend que cela ne lui correspond pas : " Je ne m'y retrouvais pas. "
Il choisit de partir en exploitation d'élevage de chevaux d'endurance à Paimpol, pendant un an. " Enfin, j'arrivais dans le monde des chevaux, après tout ce temps. "
Il adapte sa maison
Il concrétise son rêve dans une écurie à Combrée. Il se projette comme salarié sur le long terme. Il achète une maison avec huit hectares de terrain à la campagne à Gené, commune déléguée d'Erdre-en-Anjou, dotée de vieux bâtiments, pour l'accueil de deux à trois chevaux pour se faire plaisir, nourrir sa passion. Quatre ans plus tard, des changements interviennent au sein de l'écurie où il travaille et il est remercié.
" Ne souhaitant pas vendre ma maison récemment achetée ", Frédéric effectue des prestations dans le service agricole. Il développe son activité de débourrage de chevaux, aménage sa propriété au fur et à mesure. " Je ne pensais pas que ma maison serait un lieu de travail. "
Cela fait dix ans que Frédéric est son propre patron, aidé par Léa, la salariée à temps plein. Il a 25 chevaux qu'il prépare et emmène dans les courses hippiques.
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