Étienne Noël est décédé le 17 janvier, à 91 ans.
Il a été inhumé le 19 janvier, à 91 ans.
Il a été fendeur ardoisier et il a été élu au conseil municipal en 1965 sous l'ère Henri Houdou, puis est resté conseiller municipal quand Daniel Houdin est devenu maire en 1977.
En 1989, il devient adjoint et le reste jusqu'en 1995. Étienne Noël avait reçu la Légion d'honneur le 28 avril 1983.
Embauché à 14 ans
En mars 1946, à 14 ans, Étienne décroche sa première embauche dans la mine à La Gauterie, à Congrier.
Il se syndique à la CGT. En 1948, fermeture de l'exploitation de La Gauterie : Étienne part vers l'exploitation de Misengrain, puis sur celle de Saint-Aignan, à Renazé.
En 1959, l'exploitation de Saint-Aignan ferme, Étienne embauche à Longchamp.
En janvier 1949, il entre au conseil syndical de la CGT. Il crée la jeunesse syndicaliste CGT en réunissant les jeunes des trois exploitations : Saint-Aignan, La Rivière et Longchamp.
En 1952, Étienne devient secrétaire des jeunes ardoisiers.
En 1954, il entre au Comité d'entreprise de l'Anjou. Il y reste jusqu'en 1975.
En 1969, il entre au conseil d'administration de la Sécurité sociale minière, caisse de Renazé. Il y est secrétaire pendant vingt-cinq ans.
En 1968, il devient président de la caisse régionale de la Sécurité sociale minière. Il est président de l'Union régionale de la sécurité minière pendant dix-huit ans. En 1955, il entre au conseil d'administration de l'union.
Musée de l'ardoise
Il est l'un des fondateurs du musée de l'ardoise et de la géologie de Renazé, créé en 1980.
Il a été vice-président de l'association des perreyeurs mayennais dès sa création en 1980 puis président en 1986.
« Il était aussi dans le club Marcel-Dion qui rassemblait, à l'origine, les retraités des mines avant que ce club ne s'élargisse aux autres retraités. Il a présidé d'ailleurs ce club », rappelle Patrick Gaultier, maire, avec qui il a partagé un mandat d'adjoint entre 1989 et 1995.
« C'était un homme très engagé dans la vie publique. »
Nicole Fossé, présidente de l'association des perreyeurs de 2012 à 2021, a bien connu Étienne. « Il cherchait toujours à progresser, à faire mieux et il savait motiver son équipe. Toutes les années de lutte au travail et au syndicat avaient créé des liens forts entre les anciens ardoisiers. »
Elle continue : « Il était exigeant avec lui-même, rigoureux dans son travail, disponible, convivial... »
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