Dimanche 14 janvier, la municipalité de Sceaux-d'Anjou a mené sa cérémonie des vœux, l'occasion de présenter les projets à venir.
Une mairie réaménagée
Le chantier majeur reste la "refonte totale de la mairie", indique Joël Esnault, maire.
"Si on ne touchera pas aux façades, l'intérieur sera complètement revu car franchement cette mairie n'est pas conviviale, elle manque de confidentialité à l'accueil et les sanitaires sont dans un état... J'ai beaucoup de respect pour nos agents qui travaillent dans ces conditions. Le projet vise à tout revoir pour au final offrir de bonnes conditions de travail et d'accueil du public. Nous aurons une vraie salle de mariage et de conseil, un bureau des élus et des salles pour associations."
Un projet évalué entre 650 000 et 700 000 €.
Il peut se concrétiser car "nos emprunts datant dans les années 2000 ont beaucoup baissé. Nous n'en avons quasiment plus".
Ce projet permettra de ramener des salles dans un unique lieu "car on vend une maison dans laquelle on avait des salles qu'on devait chauffer, etc. (l'ancienne maison Benoit). On fera des économies."
Mais la municipalité n'a pas donné suite à l'appel d'offres "car les deux entreprises qui avaient répondu avaient des projets qui ne correspondaient pas à ce qu'on attendait".
Un second a donc été lancé.
Classe, épuration, chemins...
Autre dossier : "L'ouverture d'une classe à l'école publique, qui en compte trois pour 80 élèves. Nous avons eu trois fermetures en trois ans, mais depuis 2021, nos naissances sont passées entre douze et quinze par an, contre huit précédemment. J'ai bon espoir d'une ouverture."
Autre dossier à travailler, mais piloté cette fois par la Communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou : la station d'épuration. "On la refait complètement. On arrive à son maximum : l'équivalent de 450 habitants. On passera à 750. On pourra ainsi finir le lotissement de La Périche. Cette nouvelle station d'épuration devrait être livrée fin 2025."
Aussi, l'édile a salué la création d'une commission spécifique qui travaillera sur les chemins communaux, "le but étant de recréer des boucles".
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