Ils sont un point de repère face au turnover que connaissent les Ehpad. Les résidents arrivent en structure de plus en plus tard. Certains salariés ne restent pas très longtemps. Cela rend vite très important le nombre de personnes qui circulent dans les couloirs d'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes.
« On leur doit bien cela »
Puis, il y a ceux qui restent. Et sur les trois sites pouancéens, ils sont assez nombreux. À l'image de Jean-Louis Audren, bénévole de l'association Anim'ma vie. Il a connu la structure et l'association il y a douze ans. Sa belle-maman, aujourd'hui décédée, était résidente. Il s'est alors lancé. « On leur doit bien cela », pique celui qui, bien qu'il n'ait plus de proche résident, continue son engagement et est même, pour compléter son action auprès des aînés, devenu président du conseil de vie sociale, à Château-Gontier.
« Un service », presque une évidence, pour celui qui voit l'engagement des bénévoles d'Anim'ma vie comme « une nécessité, une association indispensable au bien-être des résidents. Un Ehpad n'est pas un mouroir, la vie continue ».
L'association est intervenue 858 heures à La Prévalaye, 279 heures au Domaine du lac et 262 heures au domaine des Trois chênes, en 2023. Les bénévoles ont un rôle très important. « Certains n'ont pas de visites, on les aide à garder le moral. On apporte aussi une ouverture vers l'extérieur », explique Jean-Louis Audren. De la pétanque au tricot, les messes ou encore les relations que peuvent nouer bénévoles et résidents parfois esseulés, les bénévoles disent s'adapter, afin de proposer des activités qui répondent aux besoins de chacun.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.