Jérôme Coupeau, 50 ans, depuis vingt-huit ans chez les pompiers, est le chef de centre depuis quatorze ans de la caserne de Champigné.
Celle-ci a été construite il y a dix-huit ans, mais elle souffre du manque de surface.
Il faut dire que les effectifs ont explosé depuis quelques années.
« Nous sommes 49 sapeurs-pompiers volontaires, dont onze femmes. Il y a quatorze ans, quand je suis devenu chef de centre, nous n'étions que 22 », explique le chef de centre.
Attractivité
Cette hausse s'explique en partie par la fermeture il y a quelques années de la caserne de Sceaux-d'Anjou, qui a amené « cinq à six pompiers formés et opérationnels, un bonheur pour nous donc », mais surtout par « l'attractivité de la commune. Beaucoup de maisons se sont construites ces dernières années car les alentours d'Angers deviennent inaccessibles pour pas mal de foyers, et avec elles, des pompiers nous ont rejoints ».
Aussi, les formations Jeunes pompiers volontaires (JSP) lancées il y a plus de quinze ans avec Châteauneuf, Tiercé et Morannes portent leurs fruits avec la formation en quatre ans des futures recrues.
La caserne est aussi très bien lotie en termes de matériel d'intervention. - Thomas Clavreul
Des interventions qui ont doublé
Un projet d'agrandissement était bien dans les cartons, mais il a été abandonné par la présidente du Service départemental d'incendie et de secours, qui est la présidente du Conseil départemental.
« Certes, je le regrette, mais l'outil reste très correct. Petit mais fonctionnel. Nous allons donc avoir droit tout de même à de petits travaux qui vont tout changer. »
Une cloison abattue et une autre créée permettront de réduire la surface de la salle de formation, tout en agrandissant et en cloisonnant les vestiaires.
Les travaux devraient se réaliser au second semestre. « Quand on aura une grande réunion, on la fera dans la remise. On sortira le matériel. »
La caserne connaît un accroissement d'activité important.
De 200 interventions il y a quatorze ans, elle est aujourd'hui à 400 par an « du fait de notre qualité de disponibilité » qui se mesure aussi avec les compétences et qualifications au sein de la caserne.
« Nous n'avons jamais eu de refus de départ », se réjouit le chef du centre qui jouit aussi d'une spécificité : « Nous avons quatre infirmiers. »
Un confort car « ça rassure les équipes d'avoir ces compétences quand on intervient ».
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