L'écriture, comme un hurlement sans bruit, pouvant s'apparenter à un cri de victoire. Cri qui pourrait être comparé à celui de la satisfaction d'un sportif qui monte sur le podium, aux Jeux olympiques.
Cette estrade est le thème de l'atelier d'écriture élaboré par l'association Mille persil, à Pouancé. Un moment de création, samedi 9 mars, donnera lieu à une lecture publique, samedi 23 mars, à 18 h, au Petit théâtre, à Pouancé. Une première, l'an passé les participants avaient seulement écrit des textes.
Dis-moi dix mots
« Nous organisons cet atelier dans le cadre de l'opération nationale Dis-moi dix mots. C'est une proposition faite par le ministère de la Culture qui a pris de l'ampleur, car on peut y participer de septembre à juin. J'ai choisi de le faire pendant la Quinzaine de la francophonie car j'adore la langue française, son évolution, l'étymologie, les mots », indique Anne Lagaë, fondatrice et membre de l'association, dont l'objectif est la création et la diffusion de spectacles.
Des mots imposés
Huit personnes se sont regroupées pour la première partie de l'atelier. Les participants ont écrit un texte comprenant les dix mots imposés. « Il y avait la contrainte d'utiliser les mots en lien avec la thématique imposée à l'échelle nationale, référence aux Jeux olympiques. Il faut que ce soit un texte court. J'ai rajouté, comme contraintes non obligatoires, les rimes et le fait de faire des références aux Jeux. Quelqu'un a évoqué Pierre de Coubertin, par exemple. »
Si, au début de l'atelier, certains n'étaient pas très inspirés, « ils sont sortis contents et avoir des contraintes, ça guide », atteste Anne Lagaë.
Certains participants vont rejoindre la partie en cours. « Une personne en situation de handicap, notamment. Il lui tenait à cœur de mettre en lumière les Jeux paralympiques », indique l'organisatrice. Une fillette, dont la maman participe déjà, et deux autres personnes devraient rejoindre les huit auteurs amateurs.
Pour « aller mieux »
« Les personnes souhaitant rejoindre le groupe sont les bienvenues, même si l'exercice sera un peu différent. Elles devront écrire dans leur coin, précise l'artiste, visage bien implanté de la vie culturelle locale. Dit comme cela, ça peut paraître niais, mais l'écriture, ça permet d'aller mieux », pense celle qui guide l'atelier.
Le 23 mars, à 18 h, les participants se regrouperont avant la représentation. Leur coach leur fera découvrir les rudiments de la mise en scène et ils se prépareront à interpréter leurs textes devant le public.
La présentation des écrits sera agrémentée d'une « légère mise en scène ».
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