En association avec l'AAPPMA de Renazé, la Gaule craonnaise à Craon mène une réflexion pour lancer une école de pêche. « On est sollicités régulièrement par des parents pour leurs enfants. On a une demande pour ça depuis deux ans, indique Hervé Verdier. Le souci, c'est qu'on n'est plus que sept membres au sein du bureau de notre association, après le départ de Christophe Verraux, et la moitié d'entre nous est encore en activité. L'idée d'une école de pêche est intéressante, les jeunes sont l'avenir. Mais il faudrait voir combien de temps ça prendrait pour initier les enfants. » Les membres de la Gaule craonnaise vont s'informer, prochainement, en allant voir ailleurs comment ça se passe. Sur 390 adhérents (inclus les cartes journalières), un effectif en hausse par rapport à 2022 (ils étaient 350), la Gaule craonnaise recense 46 jeunes de moins de 12 ans (+ 9 en deux ans). « C'est encourageant. On voudrait favoriser cet élan. »
Cartes d'adhésion
La cotisation annuelle s'élève à 85 € pour les majeurs. « On note une forte progression des cartes journalières, de 96 à 139 en deux ans. Elles sont vendues à 13,50 € l'unité. » Les cartes sont en vente à Craon au bar des halles et au U Express, et au bar Au Bon endroit à La Selle-Craonnaise.
Pêcheurs contrariés
Avec la sécheresse en 2023, l'alevinage a été retardé, ce qui a amené les pêcheurs à devoir attendre pour s'adonner à leur loisir préféré. Cela a impacté le budget, avec le report de comptes sur l'année suivante, l'exercice est excédentaire à 800 €. « La quasi-inexistence de précipitation a entraîné, l'été, une eutrophisation sur la rivière l'Oudon, recouverte de lentilles pendant deux mois. Puis les pluies abondantes à l'automne et l'hiver, et l'ouverture des vannes, ont empêché la pêche. Qui plus est des travaux sur les clapets d'ouvrages (barrages) ont eu lieu, mais note positive, le nombre de pêcheurs n'a pas baissé au sein de l'association. C'est rassurant. »
Empoissonnement
« On consacre 5 000 à 6 000 € chaque année à l'empoissonnement, précise Hervé Verdier. Sans cela, il n'y aurait pas de poisson, parce qu'il n'y a pratiquement plus de frayères naturelles. » Trois frayères existent à Craon (lieu-dit Le Verger), à Bouchamps-lès-Craon (La Joliserie) et à Niafles (au Moulin des planches). « On va essayer de réaménager quatre frayères naturelles, l'une dans le parc du château, à l'Île Tison, et au Petit Chouaigne à Craon, l'autre à Mée sur l'Hyère. Avant le recalibrage des fossés, qui étaient gorgés d'eau, les poissons pouvaient remonter. Le recalibrage des fossés, c'était pour drainer les terres mais ce n'est plus d'actualité. »
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