Théâtre, télévision, cinéma : Franck Trillot, l'enfant du Segréen, se fait un nom dans le monde de l'acting. Depuis le 31 janvier, il est à l'affiche de Sous le vent des Marquises, réalisé par Pierre Godeau. L'acteur, qui vit à Chazé-sur-Argos, partage l'affiche avec entre autres François Damiens et Salomé Dewaels.
Répertorié dans les contacts de la directrice de casting petits rôles dans les Pays de la Loire et en Bretagne, il a pris l'habitude de travailler avec ces deux entités. Lola Doillon et Clémentine Fritsch, directrices des castings des deux régions, connaissent le profil du Segréen et peuvent alors lui proposer les rôles adaptés.
Du théâtre au cinéma
« Je ne viens pas du monde du cinéma. À la base, je suis issu du milieu du théâtre », rembobine Franck Trillot, qui a fait ses gammes dans la Sarthe, après avoir étudié à l'école d'art dramatique de Bretagne.
« J'ai rejoint la compagnie du Levant, à Segré, en 1991 », retrace l'acteur. L'Enfant de la brûlerie, Germinal, La Maison assassinée ou encore, quelques années plus tard, Amala… À ma sœur font partie des pièces qu'il a interprétées avec cette troupe.
Une nouvelle expérience
La première fois qu'il a joué dans un film, c'était en 1997, dans Le Bossu, de Philippe de Broca. Là, il partageait l'affiche avec Pio Marmaï. « J'ai interprété un menuisier. Avant le tournage, le réalisateur m'avait demandé si j'avais le vertige. J'ai dit non, alors que j'ai le vertige. Nous avons tourné des scènes sur la cathédrale de Nantes, à 18 m de haut. »
L'acteur a, en s'ouvrant au 7e art, découvert une facette bien différente de son métier. « C'est totalement différent. Au théâtre, on travaille beaucoup plus en amont, ensemble. Au cinéma, ton personnage, tu l'emmènes avec toi. J'aime bien parler de couleurs. Tu bosses ton texte avant mais on fait la mise en place de la scène dix minutes avant de tourner. On fait deux ou trois italiennes (filage du texte sans mettre d'intention, NDLR) et on y va. Autre différence majeure et assez déconcertante, il faut faire abstraction des personnes autour. Il peut y avoir une cinquantaine de personnes dans la pièce », déclare le quadragénaire.
« J'ai envie de réaliser, faire travailler les acteurs », ajoute Franck Trillot. Parmi ses projets, il y a la réalisation d'un court métrage, pour lequel il s'occupe des castings. Fin février, il sera sur un tournage à Nantes, après avoir, plus tôt dans le mois, interprété un évêque. Franck Trillot est aussi sur le petit écran, où il interprète un commandant de gendarmerie, dans le téléfilm Déter.
Pratique : Projection de Sous le vent des Marquises, vendredi 23 février, à 20 h 30, au cinéma Le Maingué, à Segré. Franck Trillot racontera son expérience.
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