Lors du conseil communautaire du 28 mars, Estelle Bastard, maire déléguée de Champigné et adjointe à la commune nouvelle des Hauts-d'Anjou, a pris la parole après les votes liés aux retraits de poste de vice-présidente et des désignations et des représentations de Maryline Lézé, maire des Hauts-d'Anjou.
Estelle Bastard a interpellé ses « chers collègues » : « Vous avez évincé celle que nous avons élue et rayé la commune la plus importante de la CCVHA. »
Elle leur a demandé ensuite « le même rigorisme avec Étienne Glémot ».
Déontologue, médecin
Estelle Bastard s'est questionnée sur pourquoi le déontologue avait été retiré de l'ordre du jour. « Ce point a disparu. Existe-t-il vraiment ou a-t-il juste servi à être à charge ? »
Elle a parlé ensuite de l'arrivée du médecin à Miré qui déclenche l'octroi d'une « soudaine subvention mais cela n'a pas été vu en commission ».
Elle parle de choses « inacceptables », « d'irresponsables » et conclut : « Je souhaite donc quitter la salle. »
Elle sera alors suivie par Maryline Lézé, maire des Hauts-d'Anjou, et tous les autres élus de la majorité des Hauts-d'Anjou.
Étienne Glémot, président de la Communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou, répondra sur le déontologue et plus tard dans la soirée sur la subvention votée à l'installation d'un médecin à Miré.
« Son commentaire est déplacé, venant d'une élue d'une commune où on a dépensé quand même 3 millions d'euros pour un pôle santé. De plus, le vote de la subvention a été vu en bureau et c'est normal que cette décision ne passe pas par le CIAS. »
L'arrivée de ce médecin à Miré relance aussi rappelons-le le dossier de pôle santé à Miré « sur lequel on travaille depuis six ans ».
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