Réunissant aujourd'hui environ 216 licenciés, le Château-Gontier badminton club (CGBC) a trente ans d'existence. Il a vu le jour le 28 avril 1994 sous l'impulsion de Patrick Théard, à l'époque professeur d'EPS du collège Paul-Émile-Victor. "Il faisait du badminton au Badminton club lavallois (BCL), le premier club créé en Mayenne", expliquent Xavier Marsollier, joueur depuis 1995 et dans le bureau depuis 1996, ainsi que Valérie Lechat, joueuse, responsable jeunes et membre du bureau depuis à peu près la même période. "Il a souhaité créer un club à Château-Gontier."
Plusieurs salles
Cela aussi face à des déplacements hebdomadaires à Laval, un temps de jeu qui diminuait en raison de l'augmentation du nombre de licenciés au BCL, un temps de pratique insuffisant au regard des trajets. Patrick Théard a d'ailleurs été épaulé dans cette aventure par Alain Dilasser, premier président du comité départemental nouvellement créé mais aussi Serge (1er vice-président du club) et Florence Guilaumé (1re trésorière adjointe) mais aussi Christophe Béasse (1er secrétaire), Gérald Hachet (1er trésorier) et Marie-Catherine Meignan (membre).
"La première difficulté a été de trouver une salle avec des tracés de bad." En effet, certains responsables et élus de l'époque pensaient que ce sport se pratiquait à l'extérieur et non en intérieur. "On a bénéficié de la mise en veille du club de volley-ball." Ce qui a permis au CGBC d'accéder à la salle omnisport Antoine-Rigaudeau et de bénéficier de créneaux pour lancer la pratique du badminton à Château-Gontier, lors de la saison 1994-1995. "Il y avait quatre terrains tracés. La première année, on a eu 54 licenciés. Il n'y avait pas encore de jeunes, mais on commençait à en parler."
Face à l'engouement, le club n'y reste que deux ans avant de déménager dans la salle du Pressoiras à Bazouges qui disposait de cinq courts, en 1996. "On y est resté dix ans jusqu'en 2007, soit jusqu'à la création de la salle de Lavanderie. À la fin de la saison 2006-2007, on était à 137 licenciés."
Un emploi créé
En parallèle, l'école de jeunes se développe et le premier tournoi national voit le jour. Le créneau mini-bad arrive en 2009-2010.
L'année 2012 marque aussi un tournant dans le fonctionnement du club avec la création d'un emploi en collaboration avec le comité départemental de la Mayenne pour engager un entraîneur : Sébastien Dano. "Il est resté sept ans au club." Avec lui, le club développe le Bad Tonic et la pratique féminine. "Ce furent aussi les années de nos jeunes entre 2010 et 2016. On représentait plus de la moitié de l'effectif du centre départemental de jeunes."
Cette jeunesse permet au club encore aujourd'hui d'avoir deux ou trois licenciés par an aux championnats de France.
Avec la Covid et une année sans entraîneur, le club perd environ 50 licenciés. Mais l'arrivée de Benjamin Durand-Cheval en 2020, en tant qu'entraîneur à temps plein, redonne un nouvel élan au club.
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