L'usine, spécialisée dans le traitement et l'élimination des matériaux souillés aux PCB, accuse en effet le préfet de "chercher un moyen détourné" pour la faire fermer, en lui fixant des objectifs "totalement impossibles à respecter". L'avocate d'Aprochim Sophie Blazy soupçonne aussi les services de l'Etat de vouloir indirectement faire pression sur l'industriel pour qu'il cesse de lui-même son activité, afin de ne pas s'exposer à des sanctions administratives et pénales. L'avocate parisienne estime également que l'industriel n'est pas le seul responsable de la pollution du secteur aux PCB, une entreprise voisine désormais liquidée s'étant adonnée par le passé au décapage thermique de peinture.
Le juge, qui a mis sa décision en délibéré, devrait rendre son ordonnance d'ici le début de la semaine prochaine.
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