Ils ont partagé plusieurs moments ensemble, en faisant du sport. Pour la deuxième fois, l'Institut médico-éducatif de la Maillardière, à Château-Gontier (Mayenne), a participé, durant une semaine, à une opération intitulée « Les IME ouvrent leurs portes à la pratique sportive inclusive ».
Tir à l'arc, parcours en fauteuil...
Cette animation a pris une forme très concrète durant une semaine, du 2 au 5 avril 2024, à l'IME Jean-Baptiste-Messager de Laval et à la Maillardière.
« On a accueilli des élèves du lycée agricole de Château-Gontier, de l'école primaire Jean-de-La Fontaine. À Laval, nous avons reçu des élèves du LEP Gaston-Lesnard et du CFA de la chambre de métiers. L'objectif était de faire découvrir l'établissement », confiait Florian Stioui, professeur d'éducation physique et sportive à Laval, accompagné de Laurent Geland et de Johann Goulais.
Les enfants ont pu tisser des liens au gré de quatre ateliers sportifs avec du tir à l'arc, un parcours en fauteuil roulant et un autre parcours dans le même esprit pour se mettre dans la peau d'une personne en situation de déficience visuelle.
Les jeunes sportifs ont aussi pris part à un jeu coopératif avant d'effectuer une visite de l'établissement.
Un séjour à Paris cet été
« Toutes ces activités sont proposées autour de la pratique sportive. Dans ce cadre, on va se rendre à Paris, fin août, pour assister aux Jeux paralympiques. On doit assister à du basket fauteuil à Bercy, du tennis fauteuil à Roland-Garros et de l'athlétisme au Stade de France », annonce Florian Stioui.
Dans cette entreprise, l'IME de la Maillardière a pu compter sur une aide financière du conseil départemental de la Mayenne pour le voyage vers Paris et l'achat de matériel.
Ravi de l'élan de cette semaine d'activité où les enfants de l'IME ont partagé du temps avec leurs camarades d'autres établissements, Florian Sitoui espère que la dynamique en faveur de l'inclusion sera durable.
Il formule un vœu : « On aimerait que les Jeux olympiques ne soient pas une fin en soi. Il faut garder cet élan d'inclusion après Paris 2024. »
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