« Un déficit d’exploitation de 4 718 € compensé par une capacité d’autofinancement excédentaire. La structure est économiquement saine, d’autant plus qu’elle n’est pas endettée. » Le bilan du comptable, en début de séance, samedi 12 mars, aura finalement été la seule note positive de l’assemblée générale.
Très rapidement, avant même l’élection du conseil d’administration, les sociétaires ont souhaité savoir : « Y aura-t-il une réunion en mai ? » Ce à quoi Mme de Serrant, présidente, a répondu : « Tant que le bail n’est pas terminé, oui. »
Le bail justement qui court jusqu’en 2017 semble être au cœur des interrogations. « Depuis près de quatre ans, nous demandons à la société d’anticiper sur le renouvellement du bail pour pouvoir apporter des améliorations notamment sur la piste, les obstacles mais rien ne vient de la part de Mme de Serrant », a rappelé Joël Bourgeois, président de la fédération Anjou-Maine et vice-président de la fédération nationale des courses hippiques. Même son de cloche du côté de Daniel Gandon, le trésorier et responsable des courses, qui souligne : « On demandait deux choses : un bail et qu’on laisse les bénévoles compétents se charger de l’organisation. »
Il a finalement annoncé sa démission totale samedi après-midi. sera finalement suivi par cinq membres du bureau et une vingtaine de bénévoles actifs, « fatigués des réunions houleuses, des insultes... Nous ne remettrons jamais les pieds sur le champ de courses. »
Au delà du prochain rendez-vous, programmé les samedi 19 et dimanche 20 mai, qui sera donc annulé (les courses seront réparties sur d’autres hippodromes), c’est le devenir de la société des courses elle-même qui semble se jouer actuellement.
Plus d'informations dans notre édition parue ce vendredi 18 mars.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.