« Cet équipement est attendu depuis nombreuses années par la population », a déclaré Geneviève Coquereau, maire de Segré-en-Anjou-bleu (Maine-et-Loire) sur le site, mardi 23 avril.
« La réflexion a commencé en 2020 et il nous a fallu trois ans pour être réunis ici pour la pose de la première pierre [...] Aujourd'hui le projet se concrétise et j'en suis ravie. »
Il s'agit de celle du futur crématorium de Segré-en-Anjou-bleu, qui a eu lieu au niveau de la zone de l'Ébaupinière à Sainte-Gemmes-d'Andigné.
À l'origine, ce crématorium devait entrer en service au cours du premier semestre de 2024. « On a des délais administratifs qui peuvent être plus longs », explique Michel Millet, directeur délégué Ouest du groupe OGF ayant la délégation de service public avec la société Elysio Invest pour le financement, la construction et l'exploitation du crématorium. « Entre le moment où la collectivité pense au projet de crémation et l'inauguration, il peut y avoir plusieurs années. »
Pour le premier trimestre 2025
Pour ce chantier, la dalle a été coulée vendredi 26 avril et la durée est travaux est estimée à près de douze mois pour un équipement qui devrait être opérationnel courant premier trimestre 2025.
Le bâtiment de plus de 650 m² imaginé par l'architecte vendéen AP2A prendra place sur un terrain de 7 252 m², dont 6 000 m² d'espaces verts et boisés et comprendra un puits de dispersion (cendres) et un columbarium. Un kiosque sera également aménagé. Cela permettra la mise en place d'un espace de déambulation pour le recueillement des familles.
Le bâtiment du site sera « recouvert de panneaux photovoltaïques pour produire de l'électricité » et disposera notamment d'une salle de cérémonie d'une capacité de 120 places assises.
Les parties techniques seront équipées d'un appareil de crémation et pourront en accueillir un second selon l'évolution de la demande de crémation.
« Ce crématorium va raccourcir les délais et éviter aux familles de faire de grands déplacements », ajoute Geneviève Coquereau. En effet, des habitants de l'Ille-et-Vilaine, du sud de la Mayenne ou encore de la Loire-Atlantique pourraient être concernés.
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