Le projet d'aménagement et de développement durable (PADD) a été adressé aux élus de Candé. Lors de la séance du 18 avril, en préambule à l'ordre du jour, il a été détaillé par Thibault Plard, d'Anjou bleu communauté (ABC) et Françoise Coué, vice-présidente d'ABC en charge du dossier. Il devait être débattu.
Le PADD est un document qui définit les grandes orientations de développement et d'aménagement à l'échelle d'Anjou bleu communauté, et à horizon 2041 (sous réserve d'une approbation du Plan local d'urbanisme intercommunal en 2025-2026).
Il fixe les objectifs chiffrés de modération de consommation de l'espace et de lutte contre l'étalement urbain. Depuis la loi Climat et résilience, le PADD doit tenir compte de la capacité à mobiliser effectivement les locaux vacants, les friches et les espaces déjà urbanisés.
On lit dans les documents qu'Anjou bleu communauté vise les objectifs suivants : modérer la consommation d'espace et de lutte contre l'étalement urbain de l'ordre de 50 % par rapport à la consommation mesurée sur la période 2011-2021, pour ensuite la diviser en deux et enfin arriver au zéro artificialisation nette à horizon 2041.
Quelques craintes
Cette extension ne devra pas être supérieure à 80 ha pour le développement de l'habitat et des équipements, et 80 ha pour le développement des activités économiques.
Ce développement économique devra être exclusivement centralisé sur les trois polarités Segré, Sainte-Gemmes-d'Andigné, Ombrée-d'Anjou, Pouancé et Candé.
Plus précisément, ce PADD prévoit 25 logements par hectare sur le pôle central de Segré-Sainte-Gemmes d'Andigné, 20 logements par ha sur les pôles secondaires de Pouancé-Candé, 17 logements par ha sur Noyant-la-Gravoyère, Combrée, Saint-Martin-du-Bois, et 15 logements par hectare pour les autres communes.
Lors de la présentation du PADD aux élus d'Angrie, ces derniers avaient émis des réserves sur le dossier. Ils craignaient que "l'axe Angers-Rennes soit privilégié au détriment du Candéen ".
Un paragraphe du PADD a interrogé les élus. Il est mentionné : "Le document devra renforcer les polarités de Candé et Pouancé au sein desquelles sont localisés des équipements et services du quotidien tel que collèges, hôpital, cinéma, services et commerces. "
Plusieurs élus s'interrogent sur la prise en charge de la piscine de Candé dans ce dossier. " Un service sur le territoire qui touche 25 000 personnes ", a souligné Nicolas Bouildé, adjoint à Candé.
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