Comment en êtes-vous venu à tenir les rênes de l'association Lion équestre-Mondial du Lion ? Votre passion pour les chevaux ?
Pas réellement, non. Certes, je suis passionné de chevaux depuis mon plus jeune âge. Je suis cavalier [amateur éclairé] en CSO et obstacle, et j'aimerais faire du complet, mais cela demande trop de temps. Je vis au milieu de chevaux avec ma petite ferme à Avrillé. J'ai huit chevaux, dont trois à l'entraînement, et une poulinière.
Mais c'est mon métier qui m'a fait arriver au Mondial car il y avait besoin de médecin. M. Foucher en 2016 m'a demandé d'entrer au conseil d'administration, comme membre, axé sur le dispositif de sécurité autant sur le plan sportif que pour le public. Le dispositif a évolué. Avec la restructuration des haras nationaux, l'évènement Mondial du Lion a dû vivre seul, notamment sur le plan économique. Les années 2016-2018 ont été un véritable virage avec l'arrivée de Sophie Cellier à la direction du GIP et de Jean-François Arthuis, que j'ai remplacé, à la présidence de l'association. Nous avons toujours le soutien très appréciable de l'IFCE, un partenaire de l'évènement hyperprécieux. Mondial qui nous est attribué par la FEI jusqu'en 2027 inclus et dont nous fêterons le 40e anniversaire en 2025.
Quel est le bilan de cette année de présidence ?
On a eu une belle édition avec près de 42 000 spectateurs malgré un samedi maussade. La fréquentation a été record sur les jeudi, vendredi et dimanche. L'ADN du Mondial est vraiment cet évènement sportif des jeunes, populaire, lié à la nature, et animé avec le village en point central, des spectacles, concerts, et le village d'enfants. C'est beaucoup de temps. Plus de 300 bénévoles ont été mobilisés, en 2023.
Des nouveautés cette année ?
Notre identité visuelle. Nous changeons de logo. Rien de trop révolutionnaire mais cela colle plus à ce qu'est le Mondial aujourd'hui. Nous allons porter notre attention sur l'organisation de l'accueil du public notamment pour le CSO avec des offres différenciées pour les tribunes couvertes, non couvertes, les places avec coques ou seulement béton, des places village, ou debout. Il n'était pas très logique que, pour un même billet d'entrée, on assiste au CSO assis à l'ombre de la tribune ou debout tassé sur la pointe des pieds sans trop voir le spectacle. Les billets premium ont très bien marché sur le cross, nous devrions adopter une formule similaire pour le CSO qui comprendrait accueil, cocktail, rencontre avec un cavalier. Le travail continuera sur le volet environnemental. Nous axerons nos efforts avec les écuries, les cavaliers et les personnes autour. Le bilan carbone est encore perfectible. La fête sera bien présente du 17 au 20 octobre à l'Isle Briand. La billetterie est ouverte.
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