Le partage. S'il y a bien une valeur qui décrirait la culture réunionnaise, il s'agit de celle-ci. Cindy K'bidi, originaire par son papa de cette île un temps nommée l'île Bourbon, en témoigne. Cette habitante de Marans a créé son association, K'dansé, dans le but de « faire connaître nos racines, perpétuer les cultures ».
Elle va proposer des cours pour enfants et adultes, afin de transmettre les principales danses de l'île de La Réunion : le séga et le maloya. « J'ai souhaité créer ma propre structure afin de faire mes choix et de faire découvrir ces danses. Il manquait quelque chose, localement. »
Une offre rare
« À la maison, il y a toujours eu de la musique. Je danse depuis toute petite, retrace-t-elle. Depuis quelques années, je prends des cours à Angers, mais c'est le seul endroit où l'on peut pratiquer les danses réunionnaises dans le Maine-et-Loire. Pourtant, il y a une demande dans le Segréen, certaines des personnes du groupe sont même de Candé, par exemple », assure la danseuse.
Le séga est la danse la plus pratiquée à La Réunion.
« Elle a été créée par les esclaves qui voulaient faire entendre leur voix. C'est une danse du peuple qui regroupe des danseurs, musiciens, chanteurs. Ça serait bien, si l'on pouvait avoir des musiciens pour nous accompagne. Mais c'est une pratique qui se perd… »
Toujours pas de salle
« J'aimerais commencer rapidement mais pour le moment, je n'ai pas de salle », déplore-t-elle. Cindy K'bidi dit avoir effectué de nombreuses demandes pour les différentes salles de Segré-en-Anjou-bleu. Ses sollicitations auprès de la Ville sont toujours en attente. Elle souhaite proposer des cours le mercredi et un samedi sur deux.
Pratique : Cotisations à 60 € pour les enfants (5 à 12 ans), 100 € pour les adultes (12 ans et plus). K'dansé sera au forum des associations de Segré, le 1er juin.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.